Seule sur Terre est un petit recueil de Charles Yu. Sympathique, plutôt malin, il est d'une lecture agréable et rapide. Un petit bonbon entre deux lectures plus conséquentes.
Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 119, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :
Jane est la dernière personne sur Terre et elle y tient le seul commerce restant : un magasin de souvenirs. Elle n'est pas née sur cette planète, mais ses ancêtres y habitaient avant que l'IA chargée de la géo-ingénierie ne tombe en panne ; avant que les océans ne soient trop chauds pour entretenir le réseau alimentaire mondial ; avant que les humains n'entreprennent la colonisation d'autres planètes...
Elle rejoindra la fac de Jupiter en automne 3020 et les jours qu'il lui reste à vendre des babioles aux touristes des banlieues d'Europa sont comptés. Les publicités encore diffusées à propos de La Terre évoquent des sites touristiques qui sont aujourd'hui abandonnés : un musée, un parc d'attractions, et même la reproduction à taille réelle d'une ville américaine idéale. Mais après avoir aidé un homme et son fils dont le vaisseau s'est échoué sur la planète, Jane découvre que ces espaces de loisir sont moins délaissés qu'elle ne le pensait.
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