Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Sept (quatre) nouvelles pour le tram


I’m the type of reader who hates having to put down a book before I’ve finished a chapter, which means that when I’ve only got a few minutes to spare I often turn to social media instead of reading,
Lorna Wallace
Ben c'est pareil ici.


Sur le site Reactor (anciennement Tor), Lorna Wallace propose sept nouvelles de SF lisibles en sept minutes max.
Clique ici, lecteur, pour aller vers la page avec les liens et quelques présentations (mais, sept minutes, il vaut mieux lire sans rien savoir du tout).


Cherchant hier soir quoi lire de court avant de m'endormir, je les ai lues.
Parmi ces sept, quatre (drôles et/ou émouvantes) m'ont semblé se détacher. Suis le guide !


They're Made Out of Meat, de Terry Bisson, renverse de manière amusante une des grandes questions de la SF et répond aussi à un question importante de l'ufologie. En si peu de mots, ce n'est pas mal.

When the Yogurt Took Over, de John Scalzi. Je crois que le titre se suffit à lui-même pour une nouvelle qui a été adaptée dans la série Love, Death and Robots.

Wikihistory, de Desmond Warzel, mélange culture forum, voyage dans le temps et assassinat d'Hitler.

Ton très différent pour Presence, de Ken Liu, une histoire émouvante d'émigration, d'amour filial et de déchirement.

Voilà, sept fois quatre égale vingt-huit minutes. C'est mieux que rien, après, lecteur, tu devras te débrouiller.

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