Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Once Upon a Time at the End of the World t 2 - Aaron - Tefenkgi


J'avais vraiment - et un peu étonnamment - aimé le tome 1 de Once Upon a Time at the End of the World.
Ce tome 2, intitulé The Rise and Fall of Golgonooza, commence comme un mix incestueux entre Portlandia et Disneyland avant de virer à l'horreur peu expliquée si ce n'est par la nécessité de faire avancer le récit.
Plus précisément on voit dans cette deuxième partie que l'amour ne dure pas toujours, que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, et blablabla.

Pour les lecteurs échaudés qui ont envie de lire sur l'amour triste, je conseille de s'épargner cet album et de se contenter de lire les deux pépites de sagesse ci-dessous, plus rapides et bien plus utiles :

"Our love will last forever, until the day it dies"
Virgin Prunes

Et,

"I chose an eternity of this
Like falling angels
The world disappeared
Laughing into the fire
Is it always like this?
Flesh and blood and the first kiss
The first colors, the first kiss
We writhed under a red light
Voodoo smile, Siamese twins
Girl at the window looks at me for an hour
Then everything falls apart
Broken inside me, it falls apart
The walls and the ceiling move in time
Push a blade into my hands
Slowly up the stairs
And into the room
Is it always like this?
Dancing in my pocket
Worms eat my skin
She glows and grows
With arms outstretched
Her legs around me
In the morning I cried
Leave me to die
You won't remember my voice
I walked away and grew old
You never talk, we never smile
I scream, you're nothing
I don't need you any more
You're nothing
It fades and spins
It fades and spins
Sing out loud, we all die
Laughing into the fire
Is it always like this?
Is it always like this?
Is it always like this?"
The Cure

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