Publié par
Gromovar
le
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Sortie en VO du volume 2 de la série The Nice House on the Lake. J'écris ici de nouveau, comme au début de la chronique du premier opus, qu'il est mieux de ne pas trop savoir ce qui se passe pour apprécier vraiment ce comics et que, donc, je serai un peu elliptique. Tu sais de plus, lecteur, que je ne goûte guère de chroniquer des tomes 2...3...n car la description de l'univers est déjà faite. Tu comprendras donc que, contrairement à l'habitude, je vais peut-être tenir parole ici quant je dis que je serai bref.
Après la réapparition surprise de Walter à la fin du tome 1, c'est comme un « reset » qui est exécuté dans la maison. Si les stupéfiants événements du t1 sont toujours à l'ordre du jour, ils sont, du fait de ce « reset », placés dans une nouvelle perspective qui les fait glisser pour un temps au second plan. S'y ajoutent l'entrée d'un nouveau personnage et le départ d'un autre, mais ces mouvements de « personnel » ne sont-ils pas de simples faux-semblants ? Poser la question c'est y répondre.
La crise continue de se dérouler, les invités de la jolie maison de chercher ce qu'il en est, et le lecteur de recevoir des informations sur la réalité des événements – via des flahsbacks biographiques et des apartés dont il est le seul témoin. Presque omniscient et en tout cas bien mieux informé que les invités pris individuellement ou collectivement, tu seras, lecteur, le plus au fait de l'intégralité des manigances de Walter, même s'il reste encore beaucoup de questions sans réponse, même pour toi. Le labyrinthe est vaste et il plonge ses racines deux dizaines d'années en arrière ce qui, étant donné la masse de temps et les capacités de Walter, a permis de tisser une toile complexe qui ne se révèle que progressivement.
Espérons que Tynion IV saura où aller, que la série ne deviendra l'une de celles qui errent de révélations en révélations sans jamais atteindre un but jamais révélé. Je croise les doigts.
The Nice House on the Lake vol. 2, Tynion IV, Bueno, Bellaire
Commentaires