Ellison - Palmer - Reynolds - Day - Bifrost 117

Le Bifrost 117 , consacré à Harlan Ellison, c'est déjà une couverture brillante. Une couverture de Jean-Jacques Tachdjian qui hurle au lecteur comme Ellison hurlait au monde et comme Ted, son héros le plus connu , le faisait aussi, nonobstant son absence de bouche. C'est bien sûr aussi toutes les rubriques habituelles, critiques des nouveautés, scientifiction (Fabrice Chemla inside avec Les Drogues du désir) and so on. On y trouve même les lauréats du Prix des lecteurs Bifrost 2024 : en français Rayée , d'Audrey Pleynet, et en traduction Les Nuits de Belladone , d'Alastair Reynolds. Bifrost 117 , c'est surtout un gros dossier sur l'incroyable Harlan Ellison : véritable jack of all trades, auteur imposant, fan absolu, littérateur compulsif, scénariste, éditeur, anthologiste, bagarreur éthique, colérique récurrent. Grâce en particulier à une longue biographie signée Laurent Queyssi, tu plongeras, lecteur, dans l'existence feu d'artifice d'un auteur q...

Pissenlit - Elly Bangs in Bifrost 109

BLOG EN MODE DÉGRADÉ

ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX.

CYA.


Dans le Bifrost 109, spécial Valério Evangelisti, on trouve les rubriques habituelles (après un édito qui ne semblera étrange qu'à ceux qui ne connaissent pas la force irrésistible de l'optimisme opératif d'Olivier Girard) : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, scientifiction et jurifiction sans oublier une itw de David 'Morris' Meulemans himself par Erwann Perchoc.


On y trouve la belle et triste nouvelle Pissenlit, d'Elly 'Unity' Bangs.

C'est un très beau texte mélancolique de hard-SF presque contemporaine qui, à travers les vies de trois femmes racontées par la dernière des trois s'adressant à la première, cloue une fois pour toute le bec au paradoxe de Fermi et le fait de la manière la plus tragique et crédible qu'un passionné de SF puisse concevoir.

Car même si un ersatz de solution satisfaisante est proposé ici par Bangs à son humanité, l'impasse eschatologique à laquelle elle confronte les humains est du genre que certains règlent d'une balle dans leur propre crane.

Pissenlit est traduite par Gilles Goullet (avec deux l) et peut être lue en VO, pour les pressés, sur le site de Clarkesworld. Et Elly Bangs est décidément une personne à suivre.


Cya soon pour la suite des nouvelles.

Commentaires

Le Maki a dit…
J'ai pris une sacrée claque !
Tristement magnifique. Réellement sublime !