Daryl Gregory : I’m Not Disappointed Just Mad AKA The Heaviest Couch in the Known Universe

Conseil aux nouveaux auteurs : Faites attention quand vous plaisantez en ligne. Imaginez, vous faites une blague sur l’écriture d’une histoire ridicule, quelque chose que vous n'écririez jamais ; ce n'est qu'une bonne blague jusqu’à ce qu’un éditeur en entende parler et vous demande d’écrire cette histoire. Il y a quelques années, sur un site, je disais à quel point Iain Banks était mon écrivain préféré mais que si je devais écrire un space opera, ce serait sur deux fumeurs défoncés qui manquent la guerre interstellaire parce qu’ils essaient de déplacer un canapé d’un bout à l’autre de la ville. Jonathan Strahan est alors intervenu et a dit : Je publierais ça. Ha ha ! Très drôle. Il a alors ajouté : Non, vraiment. Plus tard, on s’est croisés à une convention, et il m’a dit : Alors, cette histoire façon Iain Banks ? Et voilà, c'est fait ! Je sais, c’est une histoire absurde, mais en ces temps sombres... Sachez juste qu’elle a été écrite avec beaucoup d’amour et d’admir

Pissenlit - Elly Bangs in Bifrost 109

BLOG EN MODE DÉGRADÉ

ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX.

CYA.


Dans le Bifrost 109, spécial Valério Evangelisti, on trouve les rubriques habituelles (après un édito qui ne semblera étrange qu'à ceux qui ne connaissent pas la force irrésistible de l'optimisme opératif d'Olivier Girard) : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, scientifiction et jurifiction sans oublier une itw de David 'Morris' Meulemans himself par Erwann Perchoc.


On y trouve la belle et triste nouvelle Pissenlit, d'Elly 'Unity' Bangs.

C'est un très beau texte mélancolique de hard-SF presque contemporaine qui, à travers les vies de trois femmes racontées par la dernière des trois s'adressant à la première, cloue une fois pour toute le bec au paradoxe de Fermi et le fait de la manière la plus tragique et crédible qu'un passionné de SF puisse concevoir.

Car même si un ersatz de solution satisfaisante est proposé ici par Bangs à son humanité, l'impasse eschatologique à laquelle elle confronte les humains est du genre que certains règlent d'une balle dans leur propre crane.

Pissenlit est traduite par Gilles Goullet (avec deux l) et peut être lue en VO, pour les pressés, sur le site de Clarkesworld. Et Elly Bangs est décidément une personne à suivre.


Cya soon pour la suite des nouvelles.

Commentaires

Le Maki a dit…
J'ai pris une sacrée claque !
Tristement magnifique. Réellement sublime !