The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Challenge Belle Ecriture 2023


Défi Ecriture 2023


Hello mes droogies, 2023 est une nouvelle année (surprenant, non ?)

Je vous invite à la célébrer en écrivant un texte contemporain qui pourra faire l'objet d'une publication ici s'il le mérite. Je suis certain qu'ils le mériteront tous.


Voici une liste non exhaustive de thèmes possibles (plus on crée plus on rit) :


Un Cendrillon vu côté pantoufle


Un Moby Dick vu côté Grand blanc, ou, mieux, côté harpon


Un Trois petits cochons dans lequel les porcelets convainquent le loup de devenir végan avant que tous se lancent dans la construction de maisons écoresponsables en matériaux biosourcés.


Un petit tailleur qui devient grand non en ayant tué sept mouches d'un coup mais en les ayant patiemment guidées vers un biotope plus satisfaisant pour elles qu'un atelier de couture. (Idée de t2 : Protéger le biotope contre libéralisme sauvage et masculinité toxique).


Un vilain petit canard dans lequel les canards dépassent leurs préjugés et cessent le body shaming, entrainant ainsi la naissance d'une communauté inclusive et soudée prête à aller éveiller d'autres groupes encore bloqués dans les obscurités de Lumières universalistes.


Une petite fille aux allumettes déchirée entre sa volonté de sauver sa vie en passant la nuit sous le braséro à gaz du bar à vin où ça tweete dur inégalités et injustices, et l'acte plus raisonnable qui consiste à s'éloigner bien loin dans la neige afin de réduire à rien son empreinte carbone personnelle.


Comment vaincre sa dysphorie constitutionnelle quand on est un Chaos Rampant, une Larve Amorphe, un Sultan des Démons se contorsionnant sans cesse ? Avec quels alliés ?


Comment faire entrer la bienveillance au coeur de l'univers pour cesser de décrire Azatoth comme aveugle et stupide mais bien plutôt comme visually-impaired et neuroatypique ? La beauté est dans les yeux de celui qui regarde, il suffit parfois de mettre à bas son privilège humain.


Vivre la nuit, dormir le jour, agresser ses semblables à coups de dents, se nourrir n'importe comment, rien qu'une équipe psy de l'EN ne puisse résoudre pourvu que toute l'équipe éducative fasse corps autour d'un projet inclusif matérialisé par un faustien PAP. On inclut ou pas, il faut choisir.


Et tous les autres beaux sujets que vous choisirez...

Note : Si vous pouviez y parler, comme dans toute vraie conversation, d'endométriose, ça serait apprécié.


Il n'y a ni objectif ni classement car il est plus que temps de sortir de l'ère de la compétition et d'entrer dans celle de la coopération où tous les problèmes seront réglés par la conversation franche jusqu'à l'émergence de l'intelligence collective.

A la fin du Challenge un groupe de réflexion en Parité+ décidera laquelle des participations a été la plus inclusive - mais sans le dévoiler jamais, afin que nul n'en tire gloriole et que personne n'en prenne ombrage.


Au travail, mes droogies, sauf si Lafargue et Rousseau vous ont déjà convaincus.

Commentaires

Lhisbei a dit…
OK Boomer

(je préfère que ce soit moi qui la fasse parce qu'on se connaît assez pour 1/ ne pas se fâcher 2/ continuer à grailler ensemble ;) )
Baroona a dit…
J'ai tellement hâte que quelqu'un écrive "Moby Dick" du point de vue du harpon.
Gromovar a dit…
On ne se fâchera pas.
Mais Arthur vu via Morgane, je ne m'en remettrai pas je crois, ça illustre tout ce que je trouve absurde dans ce mouvement.
Gromovar a dit…
Et pour le harpon, il suffit de glisser les bonnes idées aux bonnes personnes ;)
Patrice a dit…
Tu vieillis, camarade. Du coup tu vires à droite. ;-)
Mais tant que ce n'est pas "à droite toute", pas de problème.
Gromovar a dit…
Pas de problème alors. Aucun risque.
Mais l'incantation constante m'épuise ;) Et je la subis constamment. J'aimerais de la légèreté.
Patrice a dit…
L'incantation, je m'en fiche. Le meilleur moyen de me dégoûter d'un truc est quand on m'en fait un mantra. Alors autant que possible, je trie, je retiens et assimile ce qui m'intéresse, et ignore le reste.
Gromovar a dit…
C'est ma politique aussi.
Mais de temps en temps, je suis malade, j'ai la moitié du corp douloureuse et beaucoup de mal à respirer, je sature, et voir les jeunes auteurs français aussi innocents et illuminés que des enfants amish se congratuler en bande en se lançant leur perfection réciproque à la face me saoule.
Mais, je ne suis pas une belle personne, je devrais me réjouir pour eux ;)