The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

[TAG] Autrices incontournables en SFFF


L'amie Nevertwhere lance en ce début d'été caniculaire le [tag] 10 Autrices incontournables en SFFF. Incontournable, honnêtement, je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire. Je peux en revanche citer 10 autrices, puisque c'est la règle, que j'aurais regretté de ne pas avoir lues.

Sachant qu'il y a en a sûrement d'autres que j'aurais dû lire pour pouvoir les regretter, et sachant aussi que comme toute liste faite au débotté celle-ci est très relative. La question m'aurait-elle été posée hier, j'aurais sans doute donné 30% de réponses différentes.

Voici donc mes 10 autrices incontournables (d'aujourd'hui). Certaines sont là pour l'ensemble de leur œuvre, d'autres pour un texte ou deux seulement. Qu'importe ! Il suffit qu'elles m'aient assez marqué.

Je les cite par ordre alphabétique afin qu'il n'y ait ni jalousie ni recherche de sens caché.


Octavia Butler

Pour l'ensemble de son œuvre. Pour sa personne. Pour sa SF fine, courageuse et dure.


Morgane Caussarieu

Pour écrire rude. Pour avoir inventé de superbes vampires dans un genre où l'innovation est difficile.


Marianna Enriquez

Pour avoir écrit l'énorme Notre part de nuit.


Mélanie Fazi

Pour ses textes au style doux et étrange, un style qui n'est qu'à elle.


Robin Hobb

Pour le première trilogie de L'Assassin Royal. Pour le personnage de Fitz. Et tant pis si, après, elle a tiré à la ligne, la page, le livre.


Shirley Jackson

Pour toute son œuvre. Pour l'exploration méthodique de son être à travers celle de la société.


Ursula Le Guin

Pour toute son œuvre. Pour l'Ekumen. Pour ses textes dystopiques. Pour Terremer aussi.


Ada Palmer

Pour la tétralogie Terra Ignota, la plus originale, innovante, brillante, impressionnante création de la décennie.


Ann Rice

Pour son cycle des vampires. Pour Louis, pour Lestat, pour Claudia. Et tant pis si, après, elle a tiré à la ligne, la page, le livre.


Jo Walton

Parce qu'elle revendique faire partie de la bande. Pour Morwenna. Pour ses uchronies cosy. Pour le très beau Mes Vrais Enfants.


Xia Jia

Pour ses nouvelles, aussi belles et fines qu'enrichissantes. Pour Tongtong's Summer, pour Night Journey of the Dragon-Horse, pour A Time Beyond your Reach, pour Six Views of a Spring Festival, pour A Hundred Ghosts Parade Tonight.


Oups ! Ca fait onze.

Commentaires

Baroona a dit…
Ça donne envie de voir du Xia Jia traduit.
Gromovar a dit…
Oui. IL faut vraiment traduire plus d'auteurs chinois.
Vert a dit…
Très jolie sélection. C'est marrant je ne m'attendais pas à voir Robin Hobb chez toi (je suis étonnée de ne pas la voir plus citée d'ailleurs pour le moment)
Gromovar a dit…
Robin Hobb est mon sale petit secret.
Roffi a dit…
Super il y a Mariana.
Jo Walton et Octavia Butler me plaisent aussi.
Mais les autres sont meritantes aussi.
Gromovar a dit…
Mariana, forcément.