Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

L'Effet Coccinelle - Yann Bécu


"L'Effet Coccinelle" est le deuxième roman de Yann Bécu, après Les Bras de Morphée.
Aussi barré que son prédécesseur, il est néanmoins très différent. Si vous avez aimé le 1, vous devez lire le 2, et si vous n'avez pas lu le 1, il faut lire les 2.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 104, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Le lancement de l'Homo Sapiens, c'était une idée pourrie. Génétiquement trop instable. Le service Créa avait prévenu dès le début. Ils préféraient de loin le projet Bonobo. Question score de paix, une vraie promenade ! Bonobo Sapiens, ça aurait signifié la résolution du moindre conflit par le sexe… Chantier pépère, en somme. Tu parles ! Les boss du 33e étage n'avaient rien voulu entendre. L'Homo Sapiens c'était parfait pour eux : audacieux, vendeur, et tellement sexy sur le papier. Sur le papier, peut-être, mais sur le Terrain… Parce que nous autres on est les techniciens, les larbins de la création… « Les Boueux », comme ils disent en haut lieu. Siècle après siècle on patauge dans ces eaux crapoteuses. Et chaque fois qu'on prend possession d'un corps ici-bas, on en paie le prix : coups de chaud, coups de froid, coups de pompe, coups de blues, coups de foudre, toute la chimie humaine s'impose à nous… Alors forcément, il arrive qu'on gaffe. Or notre récente bourde risque de coûter cher. Si on ne la rattrape pas très vite, l'humanité va droit dans le mur… Adieu, triple A. Adieu, Homo Sapiens. Et bonjour les sanctions. Avec L'Effet Coccinelle, Yann Bécu développe une idée vertigineuse… Si une « preuve divine » était publiée, aussi éblouissante soit-elle, il resterait tout de même une question potentiellement explosive : quelle branche de quelle religion a misé sur le bon cheval ?

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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