The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Quand je serai grand je serai mort - Nicolas Liau

"Quand je serai grand, je serai mort" est un recueil de nouvelles revu et corrigé de Nicolas Liau, publié chez Flatland.

Recueil de contes fantastiques romantiques, l'ouvrage, trop chargé, n'est presque jamais vraiment satisfaisant et laisse beaucoup sur sa faim. Dommage.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 101, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Quatorze rêveries émaillent, dans ce premier recueil de contes de Nicolas Liau, les déambulations d’un promeneur. D’un noir de tombeau, elles diffusent pourtant une lumière singulière : celle que fait naître la magie du verbe dans l’esprit qui s’abandonne aux imaginations.
Laissez-vous embarquer par cette prose somptueuse, vous ne pourrez le regretter. Des délices et des supplices de l’enfance, des répulsives séductions de la mort, vous goûterez les charmes discutables mais troublants. Toujours, l’humanité qui sourd de ces personnages entraînés par le destin au-delà du garde-fou des apparences vous touchera.
Tels cette fillette distrayant de ses chansons le cadavre d’un pendu, ce trépassé incapable de laisser derrière lui ses biens terrestres, ou ces deux gaillards qui jouent aux osselets les charmes d’une pucelle défunte dans un cimetière. Ici, un reclus laisse une jeune flâneuse choir dans un puits. Là, une souillonne dispute à une morte son linceul princier, avec lequel elle veut langer son morveux. Plus loin, encore, une mourante joue de la viole dans un couvent en ruines. Les tours et les détours sont innombrables pour embrasser fougueusement la Camarde ou faire la nique à la Faucheuse. Même s’il faut subir le harcèlement de celle que l’on n’eut pas le courage de suivre dans le trépas, souffler des cercueils de verre pour chérubins réduits en cendres, ou rêver de suivre en plein ciel de libres araignées filantes.
On voit trop vite arriver la dernière station de ce funèbre pèlerinage. Il faut alors se résoudre à laisser le promeneur poursuivre seul son chemin.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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