Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Quatorze crocs - Martin Solares


"Quatorze crocs" est un court roman policier fantastique de Martin Solares.
Quand un policier de la Brigade Nocturne enquête sur l'assassinat d'un homme retrouvé en pleine rue percé de quatorze trous à la gorge, il entraîne le lecteur à sa suite dans un Paris singulier, aussi plein de créatures non mortes que d'artistes contemporains en goguette.
Ouaip, j'aurais aimé une fin moins abrupte (qui aurait ressemblé à une fin) et un traitement moins Jeunesse.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 99, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Nous sommes à Paris, en 1927. Dans une sombre ruelle près de Montparnasse, on découvre le cadavre d’un homme probablement assassiné. Les circonstances sont troubles, et les causes de la mort le sont tout autant. Il n’y a qu’à voir l’aspect du corps : sa peau a une couleur inhabituelle… et quelles sont les marques curieuses qu’il a sur le cou ? Quatorze points, comme autant de morsures…
Un jeune policier est chargé de l’enquête. Son nom ? Pierre Lenoir. Il appartient à une division spéciale de la police parisienne : la Brigade Nocturne, spécialisée dans les crimes impossibles à résoudre, et dont les méthodes n’ont rien de conventionnelles. Grâce à un réseau d’informateurs et une femme mystérieuse qui s’intéresse d’un peu trop près à cet assassinat, le voilà parti à l’aventure : pour faire la lumière sur cette affaire, il croisera des migrants illégaux d’une nature tout à fait étonnante, devra s’intéresser à la magie et à l’hypnose, et surtout, il aura à frayer avec les dadaïstes et les surréalistes, ces jeunes artistes énervés qui agitent le Paris de l’époque. Nulle doute que cette histoire remettra en cause tout ce que Pierre Lenoir croyait savoir de la vie – et de la mort.
Avec Quatorze crocs, Martín Solares crée une nouvelle forme : le roman historico-fantastico-policier. Il se joue de tous les codes littéraires et le lecteur joue avec lui : tour à tour drôle, étrange et feuilletonnesque, bourré de références et d’allusions délicieusement anachroniques, Quatorze crocs nous offre un extraordinaire plaisir de lecture qui comblera les aficionados du genre.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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