The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

L'usine de porcelaine Grazyn - David Demchuk


"L'usine de porcelaine Grazyn" est un fix-up horreur/fantastique du canadien David Demchuk. Composé de 25 + 1 textes en 211 pages, il propose une visite de l'usine Grazyn, de ses parties prenantes et des lieux qui lui sont liés. Une visite qui se révèle à la longue un peu indigeste.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 98, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Depuis deux cents ans, l’usine de porcelaine Grazyn a bâti sa réputation sur ses magnifiques dés à coudre. On raconte que même la tzarine Anastasia Romanova en avait reçu un dans son trousseau. Les ouvriers proviennent des trois villages avoisinants. Nourris, habillés et éduqués, ils font l’envie de tous à l’époque où la famine programmée par Staline et le cannibalisme font rage dans les environs. Mais quel est le secret de cette usine et pourquoi la famille Grazyn protège-t-elle si scrupuleusement ses employés ?
Situé à la frontière entre l’Ukraine et la Roumanie, ce roman ranime les grandes figures de la mythologie slave à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, depuis Baba Yaga et Rusalka jusqu’au Golem. L’existence des mortels y est intimement liée à celles des sorcières et des vampires, dans un univers où les strigoïs côtoient des sirènes, des fantômes et des voyants.
L’univers de David Demchuk représente le dernier rempart d’un monde en train de disparaître, sous la menace permanente du fascisme et de Nichni Politsiyi, la Police de Nuit, qui hante ses victimes jusqu’au Canada.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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