The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Water : A History - KJ Kabza


Nanonique.

Sur le site Tor.com on peut lire "Water : A History", une bien jolie petite histoire.

Quányuá, une planète colonisée par un petit groupe humain. Une terrible erreur aussi.
Des relevés erronés ont caché aux colons la nature réelle du monde visé jusqu'à ce qu'il soit trop tard et aucun retour possible.
Pas la moindre eau de surface sur Quányuá, pas d'ozone non plus. Un enfer qui oblige à vivre sous cloche, et à ne sortir qu'équipé ou pour des temps très courts.

"Water : A History" raconte les derniers jours de la dernière femme de la base à avoir connu la Terre, une ancêtre facétieuse qui passe, par atavisme, beaucoup de temps à l'extérieur en dépit du danger.

C'est un joli texte sur le temps qui passe, la perte, le regret, l'amitié et la transmission. Sensible et touchant, "Water : A History" offre un petit moment contemplatif durant lequel s'interroger sur ce qu'on perd sans aucun espoir de le retrouver jamais.

Water : A History, KJ Kabza

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