Loyd Chéry, les lecteurs du Point Pop ou des Inrocks le connaissent, les habitués des festivals SFFF aussi. Ceux qui l'ont approché ont rencontré un homme ouvert et souriant, sympathique et disponible.
Ceux qui l'ont lu savent que, depuis quelques années déjà, il joue un rôle capital de passeur de SFFF.
Il a accepté de répondre à quelques questions afin d'ouvrir au public son imaginaire personnel. C'est foisonnant, tout à fait passionnant et, à l'heure des listes et des conseils, le panorama intellectuel de Lloyd Chéry est assurément de ceux qui peuvent utilement servir de repères.
Ladies and gentlemen, Lloyd Chéry !
Bonjour Lloyd et merci, peux-tu d'abord te présenter brièvement pour les lecteurs de Quoi de Neuf ?
Bonjour et enchanté ! Je suis Lloyd Chéry, journaliste pigiste en web, papier et vidéo depuis deux ans et demi pour le magazine Le Point pour la rubrique culture et high-tech. J’écris beaucoup pour la rubrique pop-culture plus connue sous le nom du Point Pop et je fais aussi des articles pour Le Point Afrique ainsi que de temps en temps des papiers pour les Inrocks et Télérama. Je traite des littératures de l’imaginaire, des jeux vidéo, des mangas, de la bande dessinée et je connais bien l’univers des séries TV ainsi que du cinéma. Je suis un couteau suisse qui peut écrire, filmer ou même parler (avant le Point j’étais à Radio France) sur tout type DE médias autour de la pop culture.
Quel est ton plus ancien souvenir de SFFF ? Quelles ont été, d'après toi, les étapes saillantes de ta vie d'amateur de SFFF ?
La découverte de
La Guerre des Etoiles quand j’étais en classe de CP. Ce fut tellement stupéfiant de voir la scène d’ouverture entre le Star Destroyer et l’attaque du vaisseau par les Stormtroopers. C’était comme si un monde s’ouvrait devant mes yeux.
Il y a eu ensuite la lecture d’
Harry Potter en 1998 puis la vision de
Matrix en 1999 et de
La Communauté de l’Anneau. J’ai été fasciné par
Dune que j’ai lu enfant car mon père était fan de la série. Vers 10-12 ans, je me suis lancé dans les Stephen King/Richard Bachman avec
Ça qui m’avait terrifié sur M6. J’ai découvert ensuite la fantasy adulte avec
Légende de David Gemmell puis
Les Guerriers du Silence de Pierre Bordage. Ils sont devenus mes auteurs préférés et et je me suis mis à ne lire quasiment que ça de mes 14 à mes 20 ans.
L’Atalante est devenue ma maison d’édition de cœur où j’ai pu faire dédicacer presque tous les Bordage. L’intégrale de
L’Assassin Royal fut un autre moment inoubliable. J’ai dévoré la saga en écoutant les albums de Kate Bush. Quasi au même moment, je dégustais
Le Silmarillion,
Ayesha La Légende du Peuple Turquoise,
Les Royaumes d’Epines et d’Os,
La Couronne des Sept Royaumes et bien sûr
Game of Thrones.
J’ai été ensuite marqué par
1984 et
Le Meilleur des Mondes à l’université puis les œuvres de Lovecraft.
Après une pause de sept ans, je me suis remis à lire massivement de la SFFF pour Le Point Pop.
Mes Vrais Enfants de Jo Walton et
Les Furtifs d’Alain Damasio sont les deux grands chefs d’oeuvres de ces dernières années. Je suis très enthousiaste quand je vois la nouvelle génération d’auteurs français qui débarque depuis trois quatre ans avec Ariel Holz, Thomas Spok, Patrick K. Dewdney, Michael Roch, Romain Lucazeau, Isabelle Bauthian,
Qu'aimais-tu lire enfant ? Et aujourd'hui ?
J’ai commencé très tôt à lire de l’imaginaire grâce à mes parents qui m’achetaient tous les livres que je voulais.
J’ai dévoré
Kerri et Mégane mais aussi les
Chair de Poule et bien sûr les
Harry Potter ainsi qu’
A la Croisée des Mondes. J’appréciais les
Animorph mais aussi des titres comme
Classe de Lune,
L’œil d’Horus et puis j’adorais les œuvres d’Anthony Horrowitz et la série
Artemis Fowl. J’ai été très marqué par
Les Guerriers du Réel de Jean-Marc Ligny que je trouvais fascinant. Maintenant je lis quasi tout pour mon travail. Je reçois les nouveautés et c’est à moi de décider si j’en parle ou pas.
Et sinon, qu'aimes-tu lire hors SFFF ?
Je suis un grand amateur de biographies historiques. Après avoir dévoré le
Churchill de François Kersaudy, j’avance quand je peux sur le
Bonaparte de Patrice Gueniffey.
Je lis aussi pas mal d’ouvrages sur la pop culture ainsi que des polars et des romans d’espionnage. J’apprécie beaucoup John Le Carré, Conan Doyle, James Elroy et Don Winslow.
J’ai été très influencé par les classiques du XIXe et de la première partie du XXe siècle. J’adore Jane Austen, les sœurs Bronté, Dumas, Flaubert, Hugo, Maupassant, Tolstoï, Steinbeck, Zweig.
Un de mes challenges est de reprendre la lecture de certains essais d’Arendt, Bourdieu et de Marcel Gauchet, qui m’ont beaucoup intéressé.
J’apprécie pas mal la non fiction avec les livres publiés chez Marchialy (notamment
Tokyo Vice).
Bref, je suis assez éclectique, mais je lutte contre le temps pour pouvoir tout lire.
Qu'aimes-tu au cinéma en SFFF ? Quels genres ? Quels films ?
Je suis un gros consommateur du genre et particulièrement la SF. Mon grand choc cinématographique a été de voir
Matrix en 1999 en salle. La trilogie des sœurs Wachowsky est dans mon panthéon niveau science-fiction.
J’ai été très marqué par la série animée des
Ghost in The Shell Stand Alone Complexe. J’apprécie beaucoup le cyberpunk.
Impossible de ne pas évoquer
Star Wars,
2001 l'Odyssée de l’Espace,
Dune,
Stargate,
Invasion Los Angeles,
Minority Report,
Terminator 2 qui m’ont beaucoup influencé enfant. Plus récemment je dirais que
Black Mirror,
Interstellar,
Mad Max Fury Road et
La Servante Ecarlate remportent la palme.
En terme de Fantasy, je suis admirateur de Peter Jackson et je garde de bons souvenirs de
Cœur de Dragon,
Willow,
Conan et puis bien SÛR tous les Miyazaki ainsi que
Game of Thrones qui me fait trépigner.
En fantastique, j’évoquerais la saga des
Indiana Jones et surtout
La Dernière Croisade, John Carpenter avec
The Thing et le film coréen
The Strangers.
Et hors SFFF ?
Je ne serais une nouvelle fois pas très original et je m’excuse d’avance pour la liste à la Prévert. J’ai fait une licence et un master en cinéma à Paris III, j’ai eu la chance de passer beaucoup de temps à voir des films.
Mon acteur préféré est Paul Newman que je trouve magnifique dans
L’Arnaqueur.
Je suis un admirateur de Stanley Kubrick (
Eyes Wide Shut), Sidney Lumett (
Network, 12 Hommes en Colère), John Ford (
La Prisonnière du Désert), Steven Spielberg, Francis Ford Coppola (
Apocalypse Now, Le Parrain), Martin Scorsese (
Gangs of New York, Les Affranchis), Michael Cimino (
Les Portes du Paradis, l’Année du Dragon) et surtout Elia Kazan (
L’Arrangement, America America) dont j’ai pratiquement vu tous les films.
J’aime beaucoup le cinéma des années 60 et le Nouvel Hollywood mais aussi le cinéma d’auteur notamment celui de John Cassavetes (
Une Femme sous Influence, Shadows).
Je suis très friand du cinéma italien qui présente des mondains désabusés comme :
La Dolce Vita,
Roma ou encore
La Grande Belleza. Je ne jure que par Fellini et Sergio Leone, ils m’ont fait vivre beaucoup d’émotions.
J’ai une passion pour les films de sabres japonais comme
Rébellion,
Les Sept Samouraïs,
Sanjuro ainsi que par les films de Kitano (
Aniki Mon Frère, Zatoishi, Kids Return) et d’Akira Kurosawa. Adolescent j’ai vendu mon âme à John Woo (
The Killer, Le Syndicat du Crime 1 & 2), Johnny To (
Breaking News, Election, Exilé) puis j’ai découvert le cinéma coréen avec Bong Joon-Ho (
The Host, Memory of Murder), Park Chan Wook (
Old Boy, Mademoiselle) et Na Hong-jin (
The Chaser).
Concernant le cinéma français que j’ai découvert plus tard, j’apprécie Jean-Pierre Melville (
L’Armée des Ombres, Le Cercle Rouge), Claude Sautet (
César et Rosalie, Les Choses de la Vie), Roman Polanski et Eric Rohmer (
Ma Nuit chez Maud, l’Amour l’Après-Midi).
Mon goût du polar est également présent avec
Le Silence des Agneaux que je considère comme un film quasi parfait et je suis admiratif des variations policières de David Fincher
Je n’oublie pas le polonais Andrzej Wajda avec
Danton,
Kanal,
Katyn qui m’ont terrifié ainsi que
Le Fils de Saul du hongrois László Nemes qui est pour moi le plus grand film de la décennie.
Heureusement malgré tous ces films sombres j’ai une affection pour
Les Demoiselles de Rochefort.
Je suis aussi un consommateur de série :
The Wire,
Treme,
Deadwood,
Batman la série animée,
The Shield,
Engrenages sont dans mes coups de cœur.
Si je devais résumer mes goûts, j’aime les œuvres ambitieuses, épiques et dantesque avec des thématiques fortes liés à l’amitié, la révolution, la vengeance, la famille, la foi avec des personnages complexes voire tragiques qui mènent un chemin initiatique
Et les jeux (vidéo ou pas), amateur aussi ?
Oh que oui ! Mon mémoire portait sur l’immersion et le transmedia dans les jeux vidéo. J’apprécie les jeux de rôle japonais comme
Final Fantasy ainsi que les jeux de rôle américain à la
Mass Effect,
Star Wars Knight of the Old Republic. Je joue pas mal à
Starcraft mais aussi à la série des
Total War.
Coté aventure, je citerais
Tomb Raider,
Uncharted et le récent
Assassin’s Creed Odyssey.
Sinon
Final Fantasy 9,
GTA 5 et
Bioshock sont trois chefs d’œuvre qui ont eu une forte influence sur moi. Je recommande le récent
Sekiro qui est peut être un des meilleurs titres de cette année.
Aujourd'hui, si tu devais emporter un livre, une BD, un film, un jeu, sur une île déserte, que mettrais-tu dans ta valise ?
Je resterais sur mes premiers chocs littéraires et cinématographiques. Je dirais
Salammbô de Flaubert,
L'Incal (en intégrale) de Moebius et Jodorowksy,
Matrix et
Final Fantasy 9 et j’ajouterais
The Wire en série TV.
A l'inverse, y a-t-il des choses, des styles artistiques, que tu n'aimes pas du tout ?
Je suis totalement hermétique au métal par exemple ainsi que par l’electro hors French Touch. Je pense qu’il s’agit principalement de méconnaissance.
Alors que j’adore la peinture, je ne comprends pas grand chose à l’Art Moderne
J’aimerais rattraper mon retard en musique classique, en théâtre et en danse.
On te connaît bien pour le travail important que tu réalises avec Le Point Pop. As-tu toujours voulu être journaliste ?
Pas du tout ! Je suis arrivé par hasard dans ce métier. Au début, je voulais être scénariste pour les jeux vidéo. Je suis ensuite tombé amoureux de la radio à l’âge de 24 ans. Mon rêve était d’avoir mon émission à France Culture. Je me suis donc dit que la voie la plus simple était de devenir journaliste radio. Après des stages à France Inter et France Bleu, j’ai commencé à piger pour Le Point. J’ai débuté par opportunisme car j’avais besoin de me faire de l’argent en parallèle de mes études. Je détestais l’écrit à cause de ma dyslexie et des mes problèmes en orthographe qui me complexaient depuis l’école primaire. Et puis maintenant j’adore ça et j’apprécie surtout de pouvoir faire découvrir le genre SFFF au grand public.
Quelle a été ta trajectoire, du jeune Lloyd Chéry jusqu'au Lloyd Chéry du Point Pop ?
J’ai commencé avec un parcours scolaire assez difficile où j’étais en décalage avec les élèves car toujours dans ma bulle, dans les films ou dans mes livres. J’étais en retard et complexé par ma dysorthographie et avoir la moyenne semblait tenir de l’exploit. J’ai donc compensé ça avec des facilités à l’oral et une bonne mémoire d'où mon intérêt pour l’histoire.
A la fin du collège, j’ai décidé de me cultiver plus que les autres car j’avais besoin de gagner confiance en moi. J’ai rencontré un orthophoniste qui m’a aidé à structurer ma pensée dans l’écriture et à présenter des idées.
Après un bac L obtenu à l’arraché, j’ai commencé des études de Cinéma à Paris 3. Je me suis fait des amis qui avaient les mêmes passions que moi. En parallèle, j’ai débuté un boulot de bibliothécaire où je m’occupais de l’imaginaire. C’est là que j’ai rencontré Phalène de la Valette qui allait devenir 8 ans plus tard ma rédactrice en chef.
J’ai travaillé un peu dans les jeux vidéo puis j’ai fait un master de cinéma et j’ai découvert la radio. J’ai lancé
Network, une émission pendant trois saisons sur les coulisses des médias dans une radio associative et j’ai ensuite intégré le master de journalisme à Gennevilliers.
J’ai débuté les piges au Bondy Blog. J’ai ensuite enchainé Mouv’, France Inter où j’ai pu travailler avec Daniel Morin. Je suis devenu reporter radio à France Bleu Saint-Etienne Loire puis pigiste pour Le Point Pop. Phalène m’a demandé si cela m’intéresserait de m’occuper de la rubrique de l’imaginaire, notre passion commune. Deux ans plus tard, j’ai publié plus de 70 articles sur le sujet et 230 articles pour Le Point en général.
Comment choisi-tu les sujets que tu traites dans Le Point Pop ?
Je suis l’actualité et j’essaie de répondre à la ligne éditoriale du Point Pop. Il faut bien sûr que j’arrive à convaincre ma rédactrice en chef mais j’essaie de sentir les tendances. Je me base pas mal sur mon instinct pour choisir mes sujets et j’essaie de me mettre à la place du lecteur. Quel papier voudrais-je lire ? J’essaie de faire de la pédagogie. Je reçois quasi tout ce qui sort en Imaginaire. Je lis donc les 40 premières pages avant de continuer ou pas, et d’en parler plus tard.
Comment parviens-tu à t'imposer comme journaliste de genre dans un pays qui ne valorise guère la chose ?
Imposer ? Vous êtes bien aimable. Nous ne sommes pas beaucoup de journalistes généralistes à en parler, il y a donc de la place. Cela commence à changer avec la fantasy et la science-fiction qui sont de plus en plus omniprésents dans la pop culture et puis nous sommes rattrapés par la science-fiction. J’ai eu la chance d’arriver dans un univers ou les auteurs, les bloggeurs, les éditeurs ainsi que les traducteurs veulent partager leurs passions. La route est encore longue pour devenir un jour une référence, mais voir la qualité des papiers dans Libération, Télérama, Usbek et Rica ou encore Pixels, ainsi que certains blogs comme Just A Word, cela me motive à donner le meilleur de moi-même.
Qu'est ce qui a été difficile à faire dans ton boulot ? Et/ou plus facile qu'attendu ?
Le plus facile a été de créer des contacts et de construire mon réseau car je me suis toujours battu pour mettre en avant les gens et les œuvres, et puis j’aime discuter et échanger. Le plus difficile a été d’apprendre l’écriture journalistique. Ma rédactrice-chef et son adjointe m’ont énormément apporté en me poussant dans mes retranchements. Grâce à elles, j’ai dû et je continue à casser mon égo pour améliorer mon style, ma syntaxe et simplifier mes propos. Exprimer clairement ce que je veux dire reste mon plus grand défi et j’espère vraiment devenir meilleur dans les prochains mois.
As-tu des projets en cours dont tu peux parler ?
Je prépare un mook pour novembre 2020 qui devrait faire entre 200 à 230 pages. L’ambition est de réunir des auteurs, des journalistes, des youtubeurs, des artistes et des scientifiques pour analyser une des plus grandes sagas de la science-fiction. Je suis en ce moment sur le Line Up et le chemin de fer mais je communiquerai prochainement dessus car le crowndfunding devrait s’en mêler.
Concernant Le Point Pop, j’ai envie de passer une étape stylistique tout en arrivant à mieux gérer mon temps et mes projets. J’ai envie de plus décrypter les choses pour raconter ce qui se passe en profondeur dans le genre.
Quels sont les plus beaux moments que tu aies vécus depuis que tu es dans cette position ?
J’ai pu me faire des amis extraordinaires dans ce milieu que ce soit des auteurs, des éditeurs, des traducteurs et des formidables attachés de presse.
J’ai beaucoup de reconnaissance pour Marion Mazauric (Au Diable Vauvert), Mireille Rivalland (l’Atalante), David Meulemans (Aux Forges de Vulcain), Jean-Philippe Mocci (Editions LEHA), Mathias Echenay (La Volte) qui m’entraînent à leur manière et me poussent à toujours dépasser mes limites.
Mes rencontres avec Alain Damasio et Pierre Bordage furent deux grands moments intellectuels et humains très forts. J’ai même réussi à les faire écrire pour Le Pop.
J’ai aussi de la gratitude pour Les Utopiales et Jeanne-A Debats qui m’a proposé d’être Président du Jury en 2017. Ce fut un moment très fort où mon père s’est même déplacé à Nantes pour voir ça. Fonder un partenariat avec Le Point Pop, pour ce salon que j’adore, depuis maintenant deux ans est une petite fierté.
Les Imaginales 2018 ont été la source de pas mal de bons souvenirs et je suis content d’apporter ma modeste contribution grâce à Stéphanie Nicot.
La sortie du
Hors-Série sur La Science-Fiction du Point Pop est également un souvenir impérissable.
Je dois beaucoup à Phalène de la Valette qui m’a ouvert la porte du Point ; même si des fois on se chamaille pas mal sur nos goûts ou notre vision des choses, on s’apporte mutuellement. Je crois que si on arrêtait de travailler ensemble, on se manquerait un peu à l’un et à l’autre car on est complémentaires. C’est assez rare de vivre ça dans le monde du travail.
Et quels sont les moments que tu voudrais vivre, les choses non réalisées... ?
J’ai envie de continuer à mettre en avant l’imaginaire français à mon niveau. J’aimerais bien créer des événements ou inviter des auteurs à s’exprimer plus. Pourquoi pas organiser plus de conférences et de rencontres. Je souhaite parler plus largement du genre sur d’autres médias comme la radio ou le podcast. Je réfléchis à mettre ça en place comme à des aventures éditoriales avec des éditeurs pour des essais ou des livres interviews sur le genre. J’ai encore tellement de livres à lire pour me qualifier de spécialiste que la route est encore longue.
Lloyd, merci pour ton temps et pour toute la visibilité que tu donnes au genre.
Merci pour les questions et pour avoir lu jusqu’au bout.
Un an après, Le Chien Critique fait repasser Lloyd Chéry à la moulinette.
Commentaires
Bien des pistes de lectures et peut-être aussi de films à découvrir ou redécouvrir, une trame pour tout dire. Et le bonheur de savoir que la culture est entre les mains de personnes de valeur, toujours en quête de dépassement de soi, de progression humaine, capable de valoriser les autres de se remettre en question, de s'inscrire dans une dimension experte et humaniste à la fois, ce qui n'a évidemment rien d'incompatible, au contraire, la preuve.
Merci encore !
Lloyd Chéry a quand même de la chance d'avoir 48 heures dans chaque journée pour lire/voir tout ça. Son retourneur de temps est disponible en location ? =P