The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Simili Love - Antoine Jacquier


"Simili Love" est un roman d'anticipation d'Antoine Jacquier.

Il imagine un futur sombre livré aux géants des commodities auquel répond une révolte presque solitaire vers un ailleurs de relégation plus humain.
Bon, peut-être avec un bon joint en écoutant les Eagles ; sinon...
Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 95, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

2040. Dans un monde socialement fracturé, Foogle décrète la Grande lumière, rendant publiques les données personnelles de chacun. Dépourvus d’intimité, les gens s’isolent et vivent avec des androïdes facilitateurs de vie. De plus en plus nombreux, les pauvres sont chassés des centres, et perdent tous leurs droits. Après des années de dépression et de solitude, un écrivain quinquagénaire tombe fou amoureux de son androïde et rompt avec son statut protégé…
Cette magnifique anticipation littéraire qui résonne avec la puissance des réseaux et notre actualité sociale, est aussi un très beau roman universel sur le choix de qui nous décidons d’être et comment aimer l’autre.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


Commentaires

Le Maki a dit…
Je l'ai presque fini et je trouve ça très bon. J'y ai trouvé des similitudes avec Jean Baret.
Je le recommande même si il n'est pas exempt de tous defauts !
Gromovar a dit…
J'ai trouvé le début convenu et toute la partie dans les alpages bretons dégoulinant de guimauve ;)

Très loin de Baret imho.