The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Ma lettre aux Français


Mes chers compatriotes,

On me demande mon avis, paraît-il.

Etant d'un naturel serviable, j'ai failli le donner.

Heureusement, éclairé par une Une de l'Humanité qui sentait bon le voyage dans le temps vers ces heures sombres de la Guerre froide où on lisait avec profit la prose de la Pravda, j'ai compris que tout n'était qu'enfumage et que les vrais sujets étaient ailleurs, là où on ne voulait surtout pas que je regarde.

Aussi, il m'a paru utile - que dis-je, urgent - de poser ma propre question, la seule vraie, la seule qui vaille. Je m'engage à mettre en oeuvre, par l'action violente si nécessaire, ce qui émergera du consensus.

Alors,

Auteure ou autrice ?

Commentaires

Baroona a dit…
Heureusement que je vous sais, Monsieur Gromovar, friand de science-fiction et autres galéjades jouant avec les mots et l'imagination et aptes à amuser le peuple. Mais quand même, allez jusqu'à imaginer des femmes écrire, vous ne reculez vraiment devant aucune impossibilité !
Gromovar a dit…
Vous verrez qu'un jour elles voteront.
Lhisbei a dit…
On a dirigé l’éducation des femmes, dans tous les pays libres, selon l’esprit de la constitution qui y était établie. À Sparte, on les accoutumait aux exercices de la guerre ; à Rome, on exigeait d’elles des vertus austères et patriotiques.
Souffrez donc, mon cher ami - et endurez en silence je vous prie, que, en ce siècle éclairé, les femmes de lettres se choisissent un vocable qu'il leur agrée. Et que si elles ne désirent point choisir, il est de leur liberté pleine et entière de se faire appeler indifféremment par l'un ou par l'autre, voire les deux.
Gromovar a dit…
Qu'opposer, chère amie, à un tel plaidoyer ?
Loin de moi l'idée d'oppresser quiconque.
Je souffrirai donc volontiers.
Lune a dit…
Je dirais même plus : lecteure ou lectrice. Dur dur !
Gromovar a dit…
Vous compliquez encore un problème déjà ardu.
Gardons cela pour une prochaine controverse.
Acr0 a dit…
Autrice, point.
(je sais déjà les gens qui vont se déchaîner sur les Internets à cause de ce point écrit en toutes lettres suivi du signe de ponctuation équivalent).
chéradénine a dit…
Oh, triste qu'on en parle encore !
Sinon, autrice vient logiquement et on s'y fait très vite, même si j'ai une attirance secrète avec le mot "auteure" dont je prononce la fin en faisant affleurer le "e" censément muet.
Gromovar a dit…
Merci pour toutes ces précisions.
Musiques et SF a dit…
Rhôô, j'ai failli manquer cette occasion.
Autrice pour moi. C'est ancien, c'est logique et il existe même une règle de grammaire et un moyen mnémotechnique dédiés.
Gromovar a dit…
Je le note.

Ca pourra même faire une question pour le RIC ;)