The Deviant Book One - Tynion - Hixson

Noël 1973. Quelqu'un à Milwaukee a été un très vilain garçon. Un tueur habillé en Père Noël a assassiné et profané les « elfes » du grand magasin local, des adolescents déguisés recrutés pour les fêtes et retrouvés martyrisés. Découvert dans son antre par la police du coin, le Père Noël sanglant a le temps de blesser très gravement au visage l'un des agents lancés à ses trousses avant de prendre la fuite dans la nuit enneigée. Assez vite on soupçonne Randall Olsen, un employé du même grand magasin dont on découvre qu'il a photographié à leur insu les victimes sous la douche. A cet élément de preuve objectif s'en ajoute un autre qui l'est beaucoup moins, Randall Olsen est homosexuel. Déviant, dans la perception de l'époque, déviant donc coupable – si ce n'est toi c'est donc ton frère. Olsen est arrêté et condamné à la prison à vie. Cinquante ans plus tard, un jeune homme de Chicago, auteur de comics en recherche d'identité artistique, commence des rec...

Horrifikland - Trondheim - Nesme


Glénat fait revivre dans quelques albums récents des aventures de Mickey créées par des auteurs contemporains. "Horrifikland" est le dernier sorti de la série.
Littéralement hypnotisé par sa couverture d'une beauté à couper le souffle, je me suis jeté dessus, d'autant plus vite que le nom de Trondheim s'y affichait.

Mickey, Dingo, et Donald sont détectives. Et c'est la lose. Pas de client. La déprime.
Jusqu'à ce qu'une vieille dame leur demande de retrouver son chat, perdu dans le parc d'attractions horrifique abandonné Horrifikland, que d'aucuns disent hanté.
Les détectives partent à la recherche du félin. Quelques dizaines de pages après, de tombes terrifiantes en Hôpital du Mad Doktor, ils auront retrouvé le fugueur, empêché le malfaisant Pat Hibulaire de dépouiller une vieille dame digne, trouvé une solution élégante à une infestation d'un genre bien prosaïque.

Que dire sinon que cet album est magnifique ? Lumières, couleurs, architecture, accessoires, personnages, paysages, tout est superbe. On se trouve plongé dans un univers littéralement magique. De Mickeyville à Horrifikland tout est parfait. La ville est délicieusement rétro, le parc offre une vision délibérément cartoony Hammer d'un lieu terrifiant. Tout est très beau – là, je vais arrêter.

Les personnages, eux, sont où on les attend : Mickey est noble et courageux, Donald peureux et geignard, Dingo blagueur et trop stupide pour avoir peur. Pas de surprise de ce côté mais un hommage réussi.

Sans rire à gorge déployée, on sourit souvent aux petites blagues des uns ou des autres ; la dynamique du trio est efficace. L'action progresse sur un rythme soutenu, de rebondissement en rebondissement. Côté scénario, c'est du Mickey, c'est à dire pas bien compliqué, mais la lecture de "Horrifikland" est un tel plaisir (pas seulement) régressif que je la conseille avec enthousiasme.

Horrifikland, Trondheim, Nesme

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