Avec plus de 90000 visiteurs cette année, les Utopiales ont battu tous leurs records.
Sous l'impulsion de Roland Lehoucq et de Jeanne A. Debats, la Cité des Congrès a abrité des dizaines de conférences et tables rondes (toujours pleines à craquer), des séances de cinéma à n'en plus finir, des expositions (dont une expo Durieux - auteur de l'affiche officielle - à tomber par terre), et des jeux (vidéo, de plateau, de rôle, de cartes), et des expériences scientifiques, et une librairie géante, et deux ou trois trucs que j'oublie sans doute (et aucun raton-laveur, ça j'en suis sûr ou alors c'est qu'il était bien caché).
Plus de 220 invités ont animé tables rondes (déclinant le thème du Temps sous toutes les coutures) et séances de dédicaces.
On y vit entre autres Emma Newman, Hao Jingfang, Kao Yi-Feng, Sylvie Lainé, Patrice Lajoye, Matt Suddain, Karine Gobled, Bertrand Bonnet, ou encore Thomas Day (et donc plus de 210 autres, on m'excusera de ne pas les citer tous).
On notera parmi les invités une forte et bienvenue délégation chinoise, accompagnée du sympathique Gwennaël Gaffric.
Welcome ! 很高兴认识您 ! (je crois).
Il n'y eut pas Michaël Moorcock, absent pour raison de santé, qu'on espère revoir prochainement. Un seul être vous manque...
Mais il y eut
la table ronde définitive sur Lovecraft et son œuvre, animée en direct sur France Culture par Nicolas Martin qui recevait pour l'occasion Bertrand Bonnet, Gilles Dumay, et Raphaël Granier de Cassagnac.
Et puis - où mieux qu'aux Utopiales ? - l'Imaginaire tint ses Etats Généraux.
Après trois heures de constats et de réflexions aussi variées que passionnées sur l'avenir de « notre bien commun », midi arriva dans la salle des Etats. On crut alors que quelqu'un allait crier « Nous sommes ici par la volonté du peuple de la SF et on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes », mais la séance fut paisiblement levée avec promesse de se revoir et de prolonger les discussions par des projets d'action.
Des Prix furent attribués parmi lesquels le Prix Utopiales à "L’installation de la peur" de Rui Zink.
Et surtout il y eut, du début à la fin, tout ce « peuple de la SF » - connus, anonymes, amis, inconnus - qui déambulait dans les travées, se repos·restaur·ait au Bar de Mme Spock, discutait à bâtons rompus, refaisait le monde éditorial, ou buvait des coups à la santé des absents (et des présents aussi pour être honnête).
Je ne nomme personne car il y en a trop et que j'oublierais forcément quelqu'un qui en prendrait ombrage, mais le cœur y est. Cya soon buddies !
Commentaires
J'ai connu année plus faste.
(commentaire hautement intellectuel)
Tu as pu tester le jeu Game of Thrones du coup ?
GoT est un petit jeu d'apéro sympa et sans prétention. Amusant, pas indispensable.