Le mensonge suffit - Christopher Bouix

* AVANT-PREMIERE : SORTIE EN AVRIL, UNE REDIFFUSION AURA LIEU * France, futur proche. Ethan Chanseuil est marié et père de trois enfants. Il est au chômage depuis trois ans. Il est référencé comme citoyen-utilisateur numéro 620.519.367-78. Sa valeur nette d’existence est estimée à 53611 crédits. Pas fameux ! Ce soir il est conduit ligoté, bâillonné, cagoulé sur une scène inconnue. Face à lui se trouve Milo, une IA incarnée dans un corps humanoïde. Des centaines de millions de métaspectateurices les observent virtuellement à travers leurs yeux connectés. Le spectacle – car c'en est un – va durer deux heures, deux heures à l'issue desquelles les spectateurs virtuels devront voter pour ou contre la culpabilité d'Ethan dans le meurtre de son beau-père. L'article L111-1 du Code de l’organisation judiciaire dispose que « Les juridictions judiciaires rendent leurs décisions au nom du peuple français » . Christopher Bouix pousse la chose à son extrême en transformant l'aud...

Petits Conan Doyle de voyage

Les vacances sont pleines de nombreux moments interstitiels. Attente du départ d'un moyen de transport, trajet plus ou moins long de celui-ci lorsqu'enfin il a daigné se mettre en mouvement, temps de réflexion du douanier autochtone qui se demande - backstage - si le bakchich est assez élevé, queue dans une file d'attente, espoir fou d'une prochaine prise de commande au restaurant - ces minutes de solitude durant lesquels on a l'impression d'avoir enfilé l'Anneau Unique -, tant d'autres encore d'autant plus nombreux qu'on s'éloigne de l'aire linguistique européenne. Sans compter, pour tous ceux qui ont participé à la surcharge humaine de la planète, ces récurrences d'attentes que ceci ou cela soit fait par de petites personnes qui savaient pourtant depuis des heures qu'elles comportaient une deadline impérative.

Qu'à cela ne tienne, grâce à Wikisource, plonger dans l’œuvre de Conan Doyle (romans et nouvelles) en accès et lecture libres, parfois même téléchargeables en epub ou mobi.


J'amorce la pompe avec "Le Train perdu", en raison de deux détails : d'abord un bout de Marseille dedans (même si c'est la prison - mais est-ce étonnant ?) et surtout car il y est question de manière allusive d'un célèbre logicien londonien "à qui ses spéculations avaient valu quelque notoriété".

 C'est sans prétention mais ça passe le temps, et c'est déjà énorme.

Commentaires

Lhisbei a dit…
Tu es vraiment fâché avec les vacances toi :)
Gromovar a dit…
Et je l'ai toujours été, même enfant ;)