The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

E' MORTO UMBERTO ECO


Umberto Eco vient de mourir à l'âge de 84 ans. Il a été un accompagnateur constant et époustouflant de mes lectures comme de mes réflexions. On peut lire ici quelques mots sur Le cimetière de Prague et Numéro Zéro.
Ses livres antérieurs, hélas, furent lus par votre serviteur avant la création de ce blog, ils ne sont donc pas chroniqués ici. Je peux seulement inviter à lire Le nom de la rose, l'un de ces ouvrages que beaucoup connaissent sans jamais l'avoir lu, et qui est un chef d’œuvre, très supérieur à l'excellent film qu'en tira Jean-Jacques Annaud.

Il avait écrit, dans le drôlatique Comment voyager un saumon ?, les phrases suivantes :

[...]

Au vu de la marche du monde, il avait sûrement atteint aujourd'hui un niveau de certitude suffisant.

Commentaires

Totirakapon a dit…
La saggezza non sta nel distruggere gli idoli, sta nel non crearne mai.

Umberto Eco