Daryl Gregory est l'auteur de
L'éducation de Stony Mayhall et de
Nous allons tous très bien, merci (qu'il est long ce titre). Il a écrit avant, mais ce n'est pas traduit, deux autres romans.
Pandemonium que je n'ai pas trouvé bon même s'il a été primé (alors c'est peut-être moi qui suis dans l'erreur), et
The Devil's Alphabet, vraiment bon même si j'ai regretté une fin trop ouverte
imho.
Daryl Gregory, c'est surtout un homme très sympathique, gentil, abordable, qui sourit toujours, rit régulièrement, et a pris un plaisir non dissimulé à arpenter les Utopiales. Il a accepté de répondre à quelques questions pour Quoi de Neuf.
Bonjour Daryl et merci de nous recevoir. D’abord quelques questions sur votre carrière puis nous aborderons vos ouvrages si vous en êtes d’accord.
Vous écrivez des nouvelles depuis très longtemps mais votre premier roman, Pandemonium, n’a été publié qu’en 2008. Pourquoi tant de temps avant un roman ?
Et bien, j’ai commencé par écrire des nouvelles pendant un certain temps puis j’ai fait un break de dix ans. Mes enfants étaient très petits, et ma femme avait beaucoup de travail comme professeur. Ca a été une longue période très occupée et je n’ai presque rien écrit pendant dix ans. Vers 2006, j’ai recommencé à écrire et à publier des nouvelles. Puis je me suis mis à l’écriture de
Pandemonium qui est finalement sorti en 2008. Je ne recommanderais à personne, comme plan de carrière, de disparaître pendant dix ou douze ans, mais c’est ce que j’ai dû faire et ça a fonctionné pour moi.
Mais alors, existe-t-il des « premiers romans cachés » de Daryl Gregory ?
Oh oui. Il y a un roman que personne ne verra jamais. Il s’appelle « The rust jungle ». J’ai écrit ce roman durant les dix fameuses années, un petit bout après l’autre, chaque fois que je trouvais un peu de temps pour écrire. Il n’est jamais devenu un objet fini. En fait, plus tard, je l’ai divisé en nouvelles indépendantes, et j’ai vendu certaines de ces nouvelles. Le fait que chaque nouvelle n’avait rien à voir avec les autres te dit clairement ce qui n’allait pas avec ce roman (rires), les morceaux qui le constituaient ne se parlaient pas entre eux.
Mais ça m’a appris à écrire un roman, ainsi que les choses qu’il ne fallait plus que je fasse. Je ne pense pas que j’aurais pu écrire
Pandemonium sans avoir écrit « The rust jungle » d’abord.
Pandemonium, votre premier roman, a gagné le Crawford Award. Qu’est ce que ça fait de gagner un Prix avec son premier roman publié ?
Oh, ça a été un choc. J’étais assis dans un coffee shop (j’écris souvent dans les coffee shops). Là j’étais dans un Starbucks et j’ai reçu un coup de fil. La voix disait : « Hello, ici Gary Wolfe du Crawford Award. ». Je me suis dit « C’est drôle, je sais qu’il y a un critique de SF qui s’appelle Gary Wolfe mais je ne sais pas qui est ce gars (au téléphone) ». Puis j’ai compris que c'était ce Gary, qu’il n’y avait pas d’erreur. Je ne l’ai pas dit à Gary mais je ne savais pas ce que pouvait être le Crawford Award (rires) ni l’endroit où il était délivré. Mais ce que je leur ai dit lors du discours de réception, après, c’est à quel point je les remerciais. Le Crawford Award est un Prix qui récompense un premier roman. Or, quand on est un auteur de premier roman, on est tellement en demande, on veut si désespérément que quelqu’un lise notre livre, le remarque. Alors j’étais vraiment reconnaissant car non seulement mon livre avait été publié, mais qu’en plus un jury d’auteurs et de critiques l’avait choisi et avait dit « Nous vous donnons un Prix ». Le simple fait qu’ils l’aient lu aurait été suffisant pour moi, qu’il n’y ait pas que ma famille qui ait lu ce livre. J’étais très heureux.
J’ai aussi perdu dans beaucoup d'autres Prix, souvent face à Jeff Ford. Le problème de perdre face à Jeff Ford est que ce n’est pas seulement un très bon écrivain, c’est aussi un gars très gentil. On ne peut pas le haïr. J’avais très envie de la haïr pour tous ces Prix qu’il gagnait mais ce n’était pas possible.
D’où vient l’idée folle au cœur de Pandemonium de mettre en scène des « démons » qui seraient des archétypes jungiens ?
Ah, d’où en effet ? J’ai lu Jung et je suis aussi un énorme fan de comics et de SF Golden Age (
et sa femme, Kathleen Bieschke est une psychologue universitaire, NdG). J’aime beaucoup ces genres, et j’ai réalisé que les comics exprimaient de manière presque évidente ces archétypes. J’ai alors voulu écrire un roman dans lequel aussi bien le lecteur que l’auteur ne sauraient pas de manière certaine si c’était de la SF ou de la fantasy. Dans le roman on n’arrive pas à savoir c’est de la SF et qu’il y a un ?? problème ou si c’est de la fantasy avec de vrais démons ou simplement un trouble d’ordre psychologique. Il est très difficile de savoir d’où tout cela peut venir.
Fondamentalement, ce livre est une lettre d’amour a toutes les choses avec lesquelles j’ai grandi, les comics et tout le reste, les films aussi, les émissions. J’ai entendu pour la première fois
The Shadow sur de vieilles cassettes enregistrées à la radio. Mon roman est ma lettre d’amour à tout ça.
Nous reparlerons de lettre d’amour à propos de Nous allons tous très bien, merci. J'y ai vu une magnifique lettre d’amour aux fans du genre.
Oui, c’est tout à fait ça.
Dans The Devil’s alphabet, votre second roman, le TDS (une étrange maladie) tue de nombreux habitants d’une petite ville américaine et laisse les survivants profondément transformés. C’est la seconde fois que vous utilisez une forme de taxonomie. Est-ce un fondamental de votre manière de raconter les histoires ?
C’est une idée intéressante. Personne n’a jamais fait remarquer ça auparavant mais je vois tout à fait ce que tu veux dire. Je crois que quand j’essaie de créer un monde, je réfléchis à toutes les étiquettes que les gens vont mettre sur les choses et je construis ensuite un système complet. Du système de
Pandemonium tu n’as que des aperçus. Beaucoup d’éléments sur les démons sont cachés à l’arrière-plan. Dans
The Devil’s alphabet il y a trois espèces distinctes et peut-être une quatrième. Tu as raison. Je n’y avais pas pensé. Le modèle pour
The Devil’s Alphabet est
Plus qu’humains de Théodore Sturgeon. Dans ce roman, les espèces ont des capacités différentes et complémentaires et peuvent former communauté au prix d’un sacrifice d’individualité. Ils forment une Gestalt, un tout supérieur aux parties, et c’est vers ce modèle que j’allais dans le roman. Mais tu as raison, j’ai tendance à créer des groupes puis à voir comment ces groupes interagissent.
J’ai trouvé The Devil’s alphabet très sombre. Il m’a rappelé l’ambiance de Blue Velvet (rires de DG). Etes-vous si pessimiste sur la nature humaine ?
Bon, je suis matérialiste. Je pense que tout est biologique. Je ne suis vraiment pas très spirituel. Je crois que mon point dans
The Devil’s alphabet est que votre biologie peut induire votre moralité. Donc les différentes espèces (
Argos, Betas, Charlys, NdG) dans le roman ont des systèmes moraux différents qui sont basés sur leur biologie. J’essaie de ne pas être pessimiste mais réaliste car je pense vraiment que beaucoup de choses dans notre biologie nous poussent à être altruistes, à faire preuve d’empathie. Ca m’intéresse de savoir que beaucoup de ces systèmes résultent d’une évolution biologique. La moralité ne nous est pas donné d’au-dessus, des Ecritures ou de Dieu. Les chimpanzés partagent de la nourriture, ils savent être altruistes, et pas parce qu’ils ont écrit des Ecritures (ils sont assez mauvais pour ça) mais parce que c’est leur biologie, ce sont des animaux sociaux. Et les humains sont aussi des animaux sociaux.
Pour approfondir la question, les dynamiques sociales dans la ville sont délétères. Et la réaction de la nation (l’extérieur) à la seconde « poussée de TDS » est très sévère. Le tout est vraiment éprouvant.
Et bien, en Amérique, nous avons tendance à surréagir. Par exemple, nous avons eu deux cas d’Ebola aux USA il y a environ un an. Et la couverture médiatique de ces cas, présentés comme une épidémie d’Ebola alors que ce n’était qu’un médecin et une infirmière qui avaient travaillé en Afrique et revenaient aux USA, est un exemple très clair de surréaction. C’est une chose commune aux USA.
Je pense que les systèmes sont mauvais. Les gens tendent à être aussi bons qu’ils peuvent l’être, ce sont les systèmes qui sont néfastes.
Votre œuvre est très concernée par les minorités et la manière dont elles sont traitées. Pensez-vous que ce souci que vous avez est très américain ou que ça devrait être une préoccupation globale ?
Je pense que c’est une préoccupation globale. Mais je pense que c’est le travail d’un écrivain de critiquer le système politique et social dans lequel il vit. Mon penchant est de toujours prendre le partie du « underdog », de l’opprimé. Alors je regarde toujours les choses de leur point de vue.
Sinon, j’aurais pu écrire ce livre en prenant le point de vue du gouvernement et des agences qui luttent contre l’épidémie. On peut écrire un roman entier montrant le point de vue de quelqu’un essayant de contenir la maladie, au service du gouvernement. Ca m’intéressait bien plus de montrer le point de vue des gens qui étaient piégés à l’intérieur de Swithcreek (
la petite ville où apparut le TDS, NdG). C’est comme dans
Stony Mayhall. C’est un roman de zombie traité à l’inverse des romans de zombie habituels. Le héros, Stony, est un zombie très poli et décent qui est pourchassé par des humains. Mon idée était d’écrire le contraire de
La nuit des Morts-Vivants. Mon but ultime était de montrer un zombie dans une maison, encerclé par des humains, et craignant pour sa vie. C’est bien plus intéressant pour un romancier d’écrire l’histoire qui n’a jamais été racontée avant.
Dans The Devil’s alphabet et Stony Mayhall, vous introduisez un analogue du Midnight Train, dans deux romans successifs. Pourquoi avez-vous ressenti le besoin de revisiter l’histoire de l’esclavage ?
Ce n’a pas été un projet explicite, de revisiter l’histoire de l’esclavage, en tout cas pas consciemment. Je crois que c’est intégré dans l’ADN américain. Ma famille est du Sud, mes parents viennent du Tennessee, en fait les deux côtés de ma famille viennent du Sud. J’ai été élevé dans le Nord mais ces questions là sont toujours présentes, sous le tapis. Même si je n’y ai pas pensé explicitement, ces éléments se sont naturellement retrouvés intégrés dans l’histoire. Mais tu soulèves un point vraiment intéressant. Je n’ai pas pensé ni voulu écrire sur l’esclavage, mais dans les deux livres, c’est là, bien présent. Alors bravo pour ta lecture (rires) (
là, je me la pète un peu, NdG).
Vous avez écrit Stony Mayhall en plein cœur du mouvement zombie en littérature. Auriez-vous pu écrire la même histoire avec un autre personnage ?
Je ne l’aurais pas voulu. J’ai écrit ce roman pour écrire un roman de zombie. Il y avait tellement de choses qui sortaient sur les zombies. Et tous ces livres et films parlaient de la joie de la destruction, de la joie de détruire, et ces œuvres se délectaient d’une ambiance dans laquelle il était ok de tuer beaucoup de monde, car même s’ils ressemblent à des gens, ils sont décérébrés et effrayants. J’ai pensé qu’il était temps d’inverser cela, d’inspirer une vraie sympathie pour le zombie et beaucoup moins pour les humains qui veulent les tuer. Je ne crois pas que j’aurais pu écrire ce roman sans Stony. C’était ça qui m’intéressait. Pas le monde, sauf à travers le point de vue de Stony, ce zombie qui pense qu’il est le dernier mort-vivant du monde, puis qui cherche son peuple. C’est l’histoire d’une personne et de son éducation. Le titre résume parfaitement le chose, c’est un roman sur l’éducation.
Dans Stony Mayhall, la seconde épidémie est volontaire et provoquée par les zombies. Alors sont-ils aussi mauvais que les humains ?
Oui. Stony est le personnage qui comble l’abîme entre zombies et humains. Il a été élevé par des humains, il aime les humains, mais il est aussi un zombie. Et oui, la seconde épidémie a été provoquée par des zombies qui veulent se protéger. Du coup, c’est comme si Stony se trouvait plongé au milieu d’une révolution.
Oui les zombies sont aussi mauvais que les humains. Je ne peux penser à rien qui les exempte des défauts humains. Ils ne sont pas meilleurs. Mais surtout le système dont lequel ils vivent conduira à leur extinction s’ils ne prennent pas ces mesures que certains d’entre eux jugent indispensables pour avoir une chance de survivre comme espèce. Et à la fin du roman, Stony prend la position inverse, il se sacrifie pour protéger les derniers humains contre les zombies. Il change de camp et tente de trouver un équilibre entre ses deux allégeances et c’est sans doute impossible, c’est le point du roman.
Stony est une figure christique à la fin.
Tout à fait. Il est le messie zombie (rires). Entre ange et démon.
Avez-vous volontairement établi des connections avec les prisons secrètes de la CIA dans Stony Mayhall ?
Oh oui, la prison zombie secrète. Quand j’écrivais Stony, les actes de l’Amérique en Irak, en Afghanistan, avec les prisons secrètes et celle de Guantánamo, étaient en permanence dans les nouvelles et à la télévision. Aussi ça a naturellement trouvé son chemin de moi vers le roman.
Nous allons tous très bien, merci met en vedette une bande de personnages qu’on peut sans erreur qualifier de freaks, et ici encore les « monstres » sont les héros du roman. Quelle est votre relation particulière aux personnages de freaks ?
Je veux toujours montrer le point du vue du monstre, du freak, je l’ai dit. Parfois je décris ce que je fais comme de l’horreur, mais un critique a dit que l’horreur c’est « un genre d’histoire dans laquelle la vérité t’est révélée, mais la vérité est tellement horrible que tu recules et t’en éloignes ». Ce que, moi, je veux écrire c’est « la vérité est révélée, et après t’être éloigné, tu reviens par empathie ». L’empathie est la force motrice de mes romans. Si tu connais la chanson des Rolling Stones «
Sympathy for the Devil », chez moi c’est « Empathy for the monsters ». Je reviens toujours à ça, dans
Pandemonium,
The Devil’s alphabet,
Stony, et
Nous allons tous très bien, j’y reviens toujours et toujours. Dans chaque histoire, je prends le parti des monstres.
Un auteur français (RCW) parlait du peuple de la SF, composé des auteurs, des éditeurs, des lecteurs, des fans. Quand j’ai lu Nous allons tous très bien, merci j’ai pensé que les personnages du roman étaient du peuple de la SF, comme moi, comme vous sans doute. Ce roman est-il votre cri d’amour au peuple de la SF ?
Oh oui. Tous ces vieux films que nous avons regardés en grandissant, tous ces livres. Et il est vrai que quand nous venons à un festival de SF, nous sentons que nous avons trouvé notre peuple (rires). Encore une fois la sympathie pour les monstres ou pour les freaks. Beaucoup des gens que je connais dans la SF étaient des outsiders à l’école, et durant leur jeunesse. Et ici nous sommes acceptés. Dans
Nous allons tous très bien, merci ces gens vont à ces séances de thérapie de groupe en se sentant comme des monstres, puis en écoutant leurs histoires respectives ils réalisent qu’ils sont connectés, que leurs histoires sont connectées de manière surnaturelle. Ce sentiment de connexion est ce que je ressens quand je viens dans des endroits comme les Utopiales, ou dans d’autres festivals. Tu vois, hier il n’y avait pas de cosplay, et aujourd’hui il y avait du cosplay et du steampunk, j’ai vu tous ces gens et j’ai dit à Lisa (
de Locus, NdG) « Oh regarde, notre bande est là, ça y est ils sont là » (rires).
Dans vos romans, l’événement catastrophique est toujours dans le passé. Votre sujet c’est « comment gère-t-on l’après ? ». Pourquoi faire ce choix ?
Bonne question. C’est très volontaire. Je n’ai pas envie de montrer la catastrophe. Dans
Stony Mayhall, pour la seconde épidémie, j’aurais pu faire deux cent pages sur l’épidémie, j’en ai fait une grosse page (rires). Puis je suis passé à la suite. Parce que c’est la suite qui m’intéresse. Je pense qu’aujourd’hui tous les lecteurs ont vu les films à gros budgets, les films catastrophe, les éruptions zombie, et qu’il n’y a plus rien à dire sur ce sujet. Ce que je veux raconter c’est ce qui se passe après la fin du film, après la fin de l’histoire. C’est plus intéressant psychologiquement. Ce sont les personnages qui m’intéressent. De plus, je crois que si la catastrophe est une prémisse de mon roman, le lecteur doit accepter ma prémisse ou la rejeter et ne pas lire. Donc si tu acceptes ma prémisse, tu es dans le livre avec moi et tu peux attaquer la lecture. Ce n’est pas comme quand à la moitié du livre on se dit que c’est ridicule et qu’on arrête là. Dans mes romans, tu sais à quoi t’en tenir dès la première page, et si tu as pris ton ticket tu es dans le livre.
Votre attention aux détails, aux petites vies, dans de petites villes américaines m’a rappelé Stephen King à son meilleur. Acceptez-vous cette filiation ?
Merci. J’accepte cette filiation et c’est une tradition que je suis content de suivre. Mes parents venaient d’une ville rurale, j’ai grandi en banlieue de Chicago. Je suis très intéressé par les petits détails de la vie, pour moi c’est ce qui donne vie au reste de l’histoire. Je ne pourrais pas écrire d’une autre manière. Ce qui m’intéresse vraiment c’est de montrer comment les petits détails des petites vies sont balayés par des évènements énormes.
Dernière question, après l’affaire des Sad Pupppies, les Hugo ont désigné un auteur chinois (Cixin Liu pour Three-Body Problem, NdG). Qu’en penses-tu ?
J’ai été très excité qu’au moins deux très bons romans soient arrivés en finale en dépit des Sad Puppies. Je ne les ai pas lus mais je suis très content qu’ils soient arrivés là. J’espère que ce genre de manœuvres est terminé et qu’il ne se reproduira pas à l’avenir.
PS :
Three-Body Problem is on my BTR (Bed Table Readlist) (rires). Il faut que je le lise.
Et bien merci beaucoup, Daryl, et à une prochaine fois.
Commentaires
Merci pour cette super interview :)
Les auteurs aussi ont une PAL :D
"(alors c'est peut-être moi qui suis dans l'erreur)" serais-tu faillible ?
Merci pour cette interview, encore une fois.
@ Elessar : Merci aussi
@ Lune : Si les Prix récompensaient de bons livres, ça se saurait ;)
Pour Stony, tu peux y aller. Ca n'a franchement rien à voir avec ton roman de zombie habituel.
Merci