Retour des Utopiales. Aujourd'hui, c'est la journée des scolaires, nous n'y sommes donc pas.
Comme chaque année, ce fut un moment intense. Sur le thème Réalité(s), scientifiques et auteurs ont longuement débattu devant un public si énorme que beaucoup durent assister aux tables rondes debout ou assis par terre.
Nouveautés de l'année : les Interros surprises (Ex : les planètes) durant lesquelles des invités qualifiés répondaient en direct aux questions du public sur un thème donné, et les Expériences de pensée où on se demandait "Et si ?..." (Ex : Et si le futur avait commencé plus tôt, où en serions-nous aujourd'hui ?)
Pour les malheureux qui ne purent venir et pour tous ceux qui ne purent pas tout voir, le tout est visible sur la
chaine Youtube d'ActuSF (qui filme tout le salon chaque année).
Les spectateurs purent aussi assister à de superbes expos (Manchu ou Wika entre autres), voyager virtuellement sur Mars, programmer le robot Nao ou créer une flotte galactique en Légo.
On pouvait aussi jouer à des jeux de plateau, de rôle, vidéo, ou aller voir quantité de films (longs et courts) et notamment la projection de la copie restaurée de Blade Runner.
Et bien sûr se restaurer ou se reposer (quand des sièges étaient libres) au Bar de Mme Spock.
Le festival est aussi un lieu où chaque année des livres sont primés :
Cette année, le Prix Utopiales Européen a été attribué à L'Autre Ville de Michal Ajvaz (traduit par Benoît Meunier), éd. Mirobole
le Prix Utopiales Européen Jeunesse à Humains de Matt Haig (traduit par Valérie Le Plouhinec), éd. Hélium
le Prix Julia Verlanger à Lum'en de Laurent Genefort, éd. Le Bélial
Je suis ton ombre de Morgane Caussarieu, Ed Mnémos
(on peut lire ma maintenant ancienne chronique
ici et une itw de l'auteur consécutive à la sortie de
Dans les veines, son premier roman,
ici).
Enfin, les Utopiales c'est toujours le plaisir extrême d'interviewer des auteurs pour aller plus loin avec eux sur leur œuvre (sous peu ici on pourra lire quelques mots de Daryl Gregory, de Stéphane Przybylski, et du légendaire Robert Silverberg - je meurs de plaisir), de rencontrer les nombreux amis, blogueurs, lecteurs, auteurs, éditeurs, traducteurs, passionnés de tous poils, de se retrouver serré dans l’ascenseur entre Pierre Bordage et Laurent Genefort ou de converser à cinquante centimètres de distance avec une légende qu'on admire depuis trente ans.
Je ne citerai personne car je vais forcément oublier quelqu’un qui croira qu'il y a un message subliminal dans cet oubli, mais vous tous avec qui j'ai parlé même brièvement, sachez que j'ai été heureux de le faire et que c'est une des raisons primordiales de ma présence à Nantes chaque année. Cya next year !
Ecce homo
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Photo Eric Jentile 2015 |
Commentaires
Contente de t'avoir recroisé, moi j'ai serré la main de Priest, c'était magique.
Content de t'avoir vue aussi.
Merci pour le lien d'Actu SF :)
Un vrai festival de science-fiction !
Le lien montre que nous ne sommes pas au point ;)
Merci. Je vais corriger.
J'attends avec plus d'impatience l'itw de Daryl Gregory que de Silverberg ^^
Contente de t'avoir revu, bro'
A l'an prochain avec plaisir !
Content aussi.
Heureux de t'avoir revu en tout cas, à l'année prochaine (c'est loiiin). ;)
(et tu as bien raison d'être flemmard, je pense que j'aurais bientôt plus passer de temps à faire des liens qu'à écrire mon billet sur les Utos xD)