Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

C'est ainsi que les hommes vivent - Pierre Pelot

"C'est ainsi que les hommes vivent" est le grand œuvre de Pierre Pelot. Il n'est pas SFFF alors que fait-il ici ? D'abord il est d'une immense qualité. Ensuite, le monde qu'il y décrit nous est aussi étranger qu'une lointaine planète ou un monde imaginaire.

"C'est ainsi que les hommes vivent" c'est aussi l'Everest. 1179 pages à grimper. C'est long, c'est dur, mais qu'est ce que c'est bon, pour peu qu'on ne meure pas en route.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 81, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout (et qu'il exagère un peu les croisements) :

À l'automne 1999, Lazare Grosdemange, journaliste et grand voyageur, revient dans les Vosges sur les lieux de son enfance. Un accident lui fait perdre la mémoire dans des circonstances troublantes qu'il cherche de toutes ses forces à éclaircir. Son enquête le conduit sur une piste liée au passé de la région, une piste que quelques coureurs de trésors semblent déjà connaître.
Au début du XVIIe siècle, dans cette partie des Vosges, Dolat, fils d'une paysanne brûlée pour sorcellerie, découvre la vérité sur sa naissance : il a été recueilli par les religieuses de Remiremont et adopté par une demoiselle de haut lignage. Éloigné de l'abbaye, il se retrouve impliqué avec Apolline, sa « marraine » devenue sa maîtresse, dans les intrigues qui secouent le duché de Lorraine. Le couple s'enfuit vers la Bourgogne voisine, par la montagne où ne vivent que des « forestaux », charbonniers et « myneurs », en marge du monde. La guerre de Trente Ans qui dévaste la Lorraine atteint bientôt ces régions sauvages et sépare les deux amants. Par des voies secrètes et souterraines, la quête de Lazare Grosdemange va croiser au-delà des siècles les aventures de Dolat, « fils du diable ».

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

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