Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

East of West 1 - La promesse : Non tenue

Tome 1 de la série East of West, intitulé "La promesse".

Au secours ! Depuis quelques jours,  j'ai pas la gagne :(

Une uchronie dans laquelle la Guerre de Sécession a pris quand quand une météorite s'est opportunément écrasée sur Terre. Pas d'USA mais Sept Nations d'Amérique, bordées d'on ne sait pas trop quoi (des Badlands ou un truc du genre, n'oublions que dans Badlands, ya Bad, c'est bien pour les gars qu'ont bien de la testostérone). Sept Elus qui doivent hâter l'Apocalypse (je mets des majuscules partout, ça montre bien que c'est très important) avec l'aide d'une Mort dont on ne sait pas trop ce qu'il/elle veut (mais il a un bébé, à sauver sûrement, comme Balavoine, mon Dieu que c'est beau) et de trois autres Cavaliers réincarnés en enfants (tant qu'à faire) qui ont perdu leur frère, égaré par l'amour. C'est beau à mourir.

Une histoire, qui croit que des circonvolutions sont un signe de qualité, racontée dans ce style inimitable sentencieux et grandiloquent qui caractérise les backgrounds bodybuildés et absurdes des jeux de rôle par ordinateur.

Des dessins pas fameux, style manga sans en être, foireux.

Passe ton chemin, étranger !

East of West t1, La promesse, Hickman, Dragotta, Martin

Commentaires

Alexandre a dit…
Aïe !! J'ai connu l'auteur de ce site plus inspiré dans ses critiques... C'est court et non-argumenté. D'autant que ce 1er tome est, certes, plus faible que les suivants mais n'est pas non plus une purge... En plus, je ne suis pas d'accord, les dessins de Dragotta sont très bons (scènes dynamiques, décors impressionnants).
Gromovar a dit…
Je plaide coupable. C'est en effet court et non argumenté. Au rythme où je lis et poste, parfois, je n'ai pas le courage d'argumenter sur les ouvrages que je n'ai vraiment pas aimé. C'est le cas ici.

Crois au moins que je ne fais pas d'effet de manche pour le plaisir d'en faire et que, s'il est vrai que j'ai très peu développé, j'assume chacun des mots que j'ai écrits dans la chro. J'aurais pu - du ? - faire plus long, certes, mais la tonalité aurait été exactement la même.

J'espère que tu continueras quand même de visiter ces lieux.
Alexandre a dit…
Pas de souci... tu nous as juste habitués à mieux... bonne continuation