Daryl Gregory : I’m Not Disappointed Just Mad AKA The Heaviest Couch in the Known Universe

Conseil aux nouveaux auteurs : Faites attention quand vous plaisantez en ligne. Imaginez, vous faites une blague sur l’écriture d’une histoire ridicule, quelque chose que vous n'écririez jamais ; ce n'est qu'une bonne blague jusqu’à ce qu’un éditeur en entende parler et vous demande d’écrire cette histoire. Il y a quelques années, sur un site, je disais à quel point Iain Banks était mon écrivain préféré mais que si je devais écrire un space opera, ce serait sur deux fumeurs défoncés qui manquent la guerre interstellaire parce qu’ils essaient de déplacer un canapé d’un bout à l’autre de la ville. Jonathan Strahan est alors intervenu et a dit : Je publierais ça. Ha ha ! Très drôle. Il a alors ajouté : Non, vraiment. Plus tard, on s’est croisés à une convention, et il m’a dit : Alors, cette histoire façon Iain Banks ? Et voilà, c'est fait ! Je sais, c’est une histoire absurde, mais en ces temps sombres... Sachez juste qu’elle a été écrite avec beaucoup d’amour et d’admir

Sociologie de Marseille c/o La vie des Idées

Cela fait un bon mois que je veux chroniquer le très intéressant "Sociologie de Marseille" de Péraldi, Duport, Samson. Je n'ai pas trouvé le temps de le faire et voila que je tombe sur une fiche de lecture exhaustive publiée par Pierre Olivier Weiss sur le site La vie des Idées. J'en ai perdu le peu de motivation qui me restait pour écrire une chronique hors ligne éditoriale du blog alors même que je dois consacrer tant de temps à cette dernière. Mes incursions hors-cadre s'en raréfient par nécessité.

Je renvoie donc ceux d'entre vous qui peuvent être intéressés par le sujet à la fiche de Pierre Olivier Weiss.

Sur un sujet seulement en partie connexe, et la maison ne reculant devant aucun sacrifice, je profite de l'occasion pour braquer le projecteur sur le très bon "Ghetto urbain", de Lapeyronnie, qui en apprendra long sur le fonctionnement des quartiers sensibles à tous ceux qui en parlent sans y avoir jamais mis les pieds. Il fait l'objet d'une recension par Thierry Oblet sur le même site.

Commentaires

Anonyme a dit…
Tiberix : Livre mesuré et sans charge idéologique forte. Marseille est depuis une quinzaine d'année pour moi une utopie post-apocalyptique. Ce qu'il resterait d'une société vivant dans les ruines d'une civilisation passée. Du coup et absence de cannibalisme avéré, l'optimisme est possible.
Gromovar a dit…
Je discutais il y a peu avec quelqu'un qui me disait qu'il avait l'impression qu'une renaissance était en train de poindre. Mystère.
Anonyme a dit…
Tiberix : La fête de la musique ?
Gromovar a dit…
Le Bubble Run sans doute ;)