Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Le demiurge athée


Deuxième recueil de la série Lucifer.

On y trouve les numéros #14 à #28 du comics et le surgeon “ Lucifer : Nirvana ”.

Les fils lancés dans le premier recueil continuent à se dérouler ici, et on comprend que le volume précédent mettait simplement en branle des évènements dont la conclusion restait à venir.

Dans des styles, graphiques autant que narratifs, très différents, on voit la tentative de Lucifer pour créer avec succès un univers libéré de la foi, on découvre les projets d'une race démoniaque humiliée, celle des Lilim, pour restaurer sa dignité, on apprend bien des choses sur l'aristocratie de l'enfer et les complots qui l'agitent, on est témoin du plan fou du Basanos pour voler son bien - sa Création - à Lucifer avec l'aide d'anciens ennemis de l'ange déchu, et j'en oublie.

On retrouve aussi longuement l’attendrissante Elaine Belloc, dont le courage et la force d'âme font un personnage clé de la série, tant dans le déroulement de faits que dans l’attention du lecteur. Bon sang ne saurait mentir ; Elaine en est la preuve vivante.

Les enjeux montent énormément dans ce volume car ce dont il s'agit c'est de la domination sur un univers entier. Inévitablement, mondes et vies innocentes sont les dommages collatéraux de l'inimitié entre Puissances. Beaucoup d'action donc, de tour et détours, de rebondissements, mais on s'éloigne des personnages.

L'amplitude de la confrontation cosmique augmente autant qu'il est possible dans ce Livre 2, avec la même conséquence que dans les sagas cosmiques Marvel, une certaine perte de substance des personnages. Dommage, la série s'en banalise. Reste Elaine Belloc. Et un bonne décharge d'adrénaline.

Lucifer Book Two, Carey et al.

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