Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Dans les ténébres 2/2


Tome 10 de la série Prométhée, la seconde partie du récit intitulé "Dans les ténèbres" qui commençait, évidemment, dans le tome 9.

Le douzième jour arrive. La catastrophe (l’extinction ?) n’a jamais été si proche. Tous les oiseaux (biologiques, comme mécaniques) tombent du ciel. L’électricité disparaît, ou semble-t-il les circuits électroniques comme dans un blast EMP.
Mort, désolation, chaos s’accumulent (la couverture est explicite) alors que l’élite US se réfugie dans les abris ad hoc. Plus qu’un jour avant la fin, ou un sauvetage in extremis dont on ne voit guère d’où il pourrait venir.

Couper en deux parties physiques l’histoire logique "Dans les ténèbres" a malheureusement conduit à la rendre moins efficace à cause du délai de lecture entre les deux volumes. Le tome 9 paraissait trop bref, non fini, l’impression est la même avec ce tome 10. Dans les deux cas, le sentiment est celui d’une simple transition vers la suite. Sans doute aurait-il mieux valu sortit un seul volume double qui aurait été bien plus intense.

On peut regretter aussi un dessin des visages qui oscille entre le réaliste de bonne qualité et le vite fait, pas toujours bien fait.

Quoiqu’il en soit, la conclusion se précise. Et si elle est de qualité, Prométhée, par son ampleur, sa documentation, sa complexité narrative et dialogique, aura définitivement créé un standard qu’il sera difficile d’approcher. Croisons les doigts, avec un degré raisonnable de confiance.

Prométhée t10, Dans les ténèbres 2/2, Bec, Raffaele

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