The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

RIP Lucius Shepard


Lucius Shepard est mort hier à l'âge de 67 ans.

Sans être un expert de son oeuvre, j'ai vraiment apprécié ses nouvelles et la saga de Griaule.
Shepard avait cette écriture lente, graisseuse, lancinante, moite, que j'associe inévitablement à cette Amérique sud-centrale dont il faisait si souvent le lieu de ses textes. Peu auront décrit aussi bien que lui le sentiment et les sensations physiques qui étreignent celui qui pénètre dans les lieux de l'arriération naturelle, animale et sociétale. Weird Louisiane.
Sans la propédeutique Shepard, True Detective aurait-il été possible? Pas sûr.

Farewell !

Photo C. Schlonsok, 2013

Commentaires

Escrocgriffe a dit…
Je découvre sa disparition… :(
Je l’avais croisé aux Imaginales l’année dernière, je regrette de ne pas avoir assisté à sa conférence...
Gromovar a dit…
Yep. Life's a bitch.