The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

La trahison du clerc


Après bientôt deux ans d’attente, voici le tome 5 des aventures du Juge Bao, intitulé "Les Larmes de Bouddha".

En route pour la capitale après ses enquêtes provinciales, le Juge échappe de justesse à l’effondrement d’un pont. Bloqué par des chutes de neige qui ralentissent les réparations, il trouve refuge dans un monastère bouddhiste proche. Celui-ci, très prospère, abrite une statue du Bouddha, toute faite d’or. Et non contente d’être très précieuse, la statue est réputée faire des miracles. Quel meilleur havre ?

Pourtant, rien ne va pour le mieux dans ce meilleur des mondes.

Une mystérieuse femme fantôme hante le monastère. Le comportement du vénérable semble suspect. Le rôle du novice recueilli par le Juge Bao dans le tome précédent est trouble.

Dans cette ambiance délétère, les gardes du Juge tombent malades les uns après les autres, d’une bien étrange maladie. Le Juge doit alors se rendre à l’évidence. Quelqu’un, dans l’ombre, cherche à lui nuire, et il devra trouver qui et pourquoi s’il veut conserver une chance de sauver sa vie, ceci d’autant plus difficilement qu’il est privé par la neige de son chef des gardes, et par la maladie, de ses soldats.

Les lecteur habituels (les autres devraient s’y mettre en commençant par le tome 1) retrouveront ici les beaux dessins à l’encre et les scénarios simples mais efficaces qui caractérisent cette élégante série. S’ils ont progressé d’épisode en épisode dans l’ordre, ils connaitront le plaisir supplémentaire de tirer encore un peu plus le fil rouge qui joint les épisodes entre eux et devrait trouver sa conclusion dans le prochain tome (si j’ai bien compris).

Juge Bao et les Larmes de Bouddha, Marty, Nie

L'avis d'Anudar

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