The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

La monstrueuse parade


Sortie récente du tome 3 de la série Aspic de Gloris et Lamontagne. Les habitués des deux premiers tomes y retrouveront Hugo Beyle et Flora Vernet, détectives de l’étrange et fondateurs de l’agence Aspic. Pour les nouveaux venus, nouveau cycle, inutile d’avoir lu le premier.

"Deux ch’tis Indiens" emmène ses lecteurs à Lille, dans un cirque à l’ancienne avec sa grande foire aux monstres. Avec l’agence de détective Aspic, ils assisteront à la recherche, bien compliquée et sans doute trop aisément résolue au final, d’un esprit indien voyageur, et s’intègreront dans l’enquête, menée par Dupin, sur un terrifiant tueur en série qui n’hésitera pas à s’en prendre aux détectives . Un poil inférieur dans son déroulement au scénario du premier diptyque imho, celui de "Deux ch’tis Indiens" est en tout cas riche en péripéties, humour et rebondissements. Il rend hommage à Freaks, à Nosferatu, à Edgar Poe, même à Dracula et à sa Mina Harker, et entraine le lecteur dans une aventure digne qui rappelle les feuilletonistes du début du XXème siècle.

Le graphisme est toujours aussi réussi. Dessins et couleurs s’allient pour mettre en image la France de la Belle époque, avec ses forains, ses rues à la foule bigarrée, ses hôtels particuliers, et ses grandes brasseries où on mange des huitres.

"Deux ch’tis Indiens" fait passer un très bon moment de divertissement à son lecteur. Sur les traces du nain au pouvoir miraculeux et de l’héritière médium et féministe, celui-ci assiste à de bien fantastiques évènements.

Aspic, t3, Deux ch’tis Indiens, Gloris, Lamontagne

Commentaires

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Gromovar a dit…
Dugland, ton spam tu vas le faire ailleurs.