The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Caped Bronson


"Absolution", de Christos Gage et Roberto Viacava, est une mini série d’Avatar Comics. Constituée de 6 opus en VO, c’est deux hardbound VF que proposera Glénat Comics. Voici ce qui ressort de la lecture du premier des deux.

Jonh Dusk, super-héros travaille, comme d’autres de ses congénères masqués, pour et avec la police, au sein d’une unité spécialisée qui traque les super vilains mais peut aussi à l’occasion donner un coup de main sur des affaires plus banales. A force de voir les conséquences écœurantes des actes de criminels ultra violents, de tueurs en série, de violeurs sadiques, Dusk finit par péter les plombs. Souffrant de troubles proches de ceux causés par un choc post-traumatique, il n’arrive à retrouver le sommeil et une forme d’estime de soi qu’en se lançant dans la traque et l’assassinat des pires criminels en liberté de la ville. C’est Green Lantern avec l’esprit de Dexter. Mais, à cette traque, il perd sa respectabilité, ses amis et sa femme. "Absolution" reprend donc le thème déjà utilisé du super-héros qui bascule du mauvais coté, comme dans le Authority d'Ellis ou surtout le Black Summer du même.

Dessins plutôt dynamiques, même s’ils sont de qualité moyenne, couleurs éclatantes, scénario pas simpliste sans vraiment être complexe, "Absolution" n’en est qu’à la moitié de ce qu’il raconte, comme il est en terme d’attrait artistique au milieu du gué. Il faudra attendre la fin de l’histoire pour savoir si elle développe des thématiques morales intéressantes et évite le piège de la banale histoire de vigilante. A surveiller avec prudence donc.

Absolution t1, Christos Gage, Roberto Viacava

Commentaires

Xapur a dit…
Les super-héros, c'est le bien !
Xapur a dit…
Sinon ce sont des super-vilains ;)