Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

BOF


J'avais vraiment aimé les deux premiers romans de Fabrice Bourland, et même le troisième si mes souvenirs sont bons. La magie n'a plus fonctionné avec ce quatrième voyage dans la Londres 30's de Singleton et Trelawney, sur les traces d'un embaumé disparu, alors que George VI est couronné, éloignant définitivement son pays de la tentation fasciste.
Difficile de dire pourquoi. Trop de digressions, trop de descriptions ralentissent le rythme de ce qu'on aimerait être une aventure rythmée et rapide. Trop de coïncidences ou d'intuitions miraculeuses dans le déroulement des investigations. Une histoire difficilement croyable, même pour des détectives du surnaturel, avec un équilibre enquête policière/résolution surnaturelle qui me semble ici brisé. Ou alors, la recette, quatre fois répétée, ne fonctionne plus. Au final, une déception. Dommage.
Le serpent de feu, Fabrice Bourland

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