Les Yeux Doux - Corbeyran - Colline

Futur indéterminé et résolument glauque. Arsène travaille à la chaîne dans une usine du conglomérat Atelier Universel. « Travaillait » devrais-je dire car, pour avoir pris une initiative afin de corriger une erreur de production, Arsène est renvoyé dès le début de l'album. On ne plaisante pas avec la hiérarchie dans le système tayloro-fordiste de l'Atelier Universel ; FW Taylor lui-même disait  : « On ne vous demande pas de penser ; il y a des gens payés pour cela. » Privé de son emploi, Arsène, qui vit avec sa sœur cadette Annabelle dans un tout petit appartement, devient vite invisible. Physiquement invisible car invisibilisé socialement par la perte de son statut dans un monde qui définit les êtres par leur place dans le système de production. Et la situation va encore s'aggraver pour le frère et la sœur. Anatole Souclavier, lui, travaille pour Les Yeux Doux, le système de surveillance global par caméra qui épie en permanence les citoyens (sujets?) af...

The Stand 5 : No man's land


De nouveau un bref mot pour signaler la sortie du tome 5 (l'avant-dernier) de l'adaptation de "The Stand" en comics. On pourra se reporter au post sur le tome 4, et aux précédents, pour en savoir plus long.
La confrontation finale approche. Alors que la vie tend à reprendre un cours presque normal à Boulder, trois espions sont dépêchés (peut-être à leur mort) vers la Californie. Mère Abigail, disparue dans le tome précédent, revient, et envoie Larry, Stu, Ralph et Glen, ce qui reste du comité permanent après la trahison d'Harold et Nadine, vers l'ultime confrontation avec Randall Flagg. De l'issue de cette mission dépend l'avenir de l'Humanité. Il est temps, sans plaisir mais par devoir, "to make a stand".
The stand VOt5, No man's land, Stephen King, Aguirre-Sacasa, Perkins, Martin

Commentaires

Guillmot a dit…
Je ne suis pas beaucoup l'actu comics, mais beaucoup d'adaptations en ce moment non ?
Gromovar a dit…
Oui.
C'est d'ailleurs étonnant parce que les effets numériques permettent enfin de transcrire au cinéma des situations littéraires invraisemblables qui ne pouvaient l'être, auparavant, que par la bd.
Je crois que tout le monde en a un peu ras le bol des effets numériques ce qui explique la résurgence des adaptations papiers. Je ne m'en plaindrai pas.