L'Inversion de Polyphème - Serge Lehman

  Réédition aujourd'hui dans la collection Une Heure-Lumière de L'Inversion de Polyphème de Serge Lehman. Publié pour la première fois dans le numéro 5 de Bifrost en 1997  (Olivier Girard, le boss, explique tout ceci dans une touchante préface) , titulaire du Prix Ozone 1998, L'Inversion de Polyphème est un texte qui parlera à tout amateur d'Imaginaire. Le lieu est la banlieue parisienne. L'époque, la fin des 70's. Les acteurs sont une bande restreinte : trois garçons et une fille qui passent les vacances aux Loges alors que leurs copains sont partis. Ces quatre s'appellent Hugo, le narrateur, Francis, Paul et Mick. Ils ont treize ans environ, Paul est un poil plus âgé (suite à un accident, Paul a un œil de verre, ce qui meut l'histoire et explique le titre) . Ils lisent de la SF, Fiction , Strange , aiment Gene Colan et les Fantastiques. Tant d'autres choses encore. Surnommés sans aménité Les voyous du 54 par le père d'Hugo (un père freudie...

Music to die for


A la demande du Traqueur Stellaire je vais tenter de parler un peu de musique. Qu'on y prenne garde ; je ne sais pas le faire. N'ayant pas la moindre idée de la manière de chroniquer un album (je devrais prendre des leçons chez Mélanie Fazi) , je vais m'en tenir à une chose qui me paraît faisable. Je présenterai les chansons qui comptent pour moi car elles m'inspirent (Up the Irons !) ou qu'elles me donnent (au sens propre du terme) la chair de poule. Vous en déduirez ensuite ce que vous voulez.

Commençons par l'album que j'ai peut-être le plus écouté, celui qui me plonge encore dans des transes d'effroi, "Pornography" de The Cure. Monument cold-wave aux paroles désespérées et à la production glaçante, je serais curieux de savoir ce qu'y comprendraient les pisseuses gothiques contemporaines qui mettent du noir à lèvres pour assortir leur bouche à leur Birkenstock noires. De "Pornography" je voudrais tout mettre en lien (sauf peut-être "The Hanging Garden"). Dans un souci de concision, je me limite à "Siamese Twins" qui est la chanson sur le couple la plus tragique que je connaisse.

Commentaires

Guillaume44 a dit…
Pour une première blogo-chronique musicale, tu t'en sors bien ! Merci d'avoir joué le jeu :)
Efelle a dit…
Les Cure a part Love Cats et Lullaby je n'y connait rien.
Tu parles bien de cet album mais après écoute ce n'est pas ma came.
Gromovar a dit…
Le prochain post sera metal ;-)
Philippe a dit…
Ahhh Seventeen Seconds, Faith et Pornography. Tu as toute mon empathie !
Gromovar a dit…
Viens que je te bise :)
Gromovar a dit…
Faudra aussi que je poste des morceaux du concert de Barcelone en 85. De loin leur meilleur concert. M, One hundred years et The forest y sont sublimes.
Philippe a dit…
Ah oui excellent choix. le wahon wahon wahon wahon it doesn't matter if we all die...est...inoubliable. Et l'intro très lente de A Forest avec la remontée de guitare jouée très délicatement ! Ca y est faut que je le retrouve