Christophe Carpentier, premier Prix Jacques Sadoul

Oyez ! Oyez ! Belles gens ! Sachez qu'hier a été annoncé le nom du premier lauréat du Prix Jacques Sadoul. Il s'agit de Christophe Carpentier, pour la nouvelle Un écho magistral , écrite à partir de la phrase-thème :  « Je vais au café pour lire le journal d’avant-hier »  sur le thème tiré au sort : SF. Les belles personnes immortalisées ci-dessus constituent le jury du prix (qui a visiblement bien mangé et bien bu)  : Sixtine Audebert, Philippe Béranger, Morgane Caussarieu, Jean-Pierre Dionnet, Marion Mazauric, Nicolas Rey, Jean-Luc Rivera, Christophe Siébert, Jérôme Vincent, Philippe Ward et Joëlle Wintrebert. Le trophée sera remis à l'heureux élu aux Imaginales 2025 et il sera publié dans le recueil dédié.

Hard et soft à la fois


Je ne vais pas faire très long sur une nouvelle, sinon impossible de ne pas spolier. Dire simplement que "Les enfants de Mercure" est un très joli texte de Stephen Baxter, offert gracieusement par Le Bélial Numérique.
Il y a deux choses que Baxter fait très bien, c'est décrire le temps long et décrire l'évolution qui en découle inévitablement. Il ne faillit pas à sa réputation ici. Et comme dans "Titan" par exemple, il crée une vraie émotion dans un genre qui pourrait être froid. Le destin de Cils d'Or et de ses épouses ne peut laisser indifférent, et leur inhumanité physique dissimule une humanité profonde. On lit vite, on veut savoir, on comprend tout, et on est ému. Que demander de plus à une nouvelle ? Trop d'auteurs ont tendance à l'oublier.
Les enfants de Mercure, nouvelle, Stephen Baxter

L'avis, éclairé comme toujours, de Lhisbei

Commentaires

Gromovar a dit…
Concis et efficace.
Acr0 a dit…
Concis et efficace... Rien de tel pour donner envie :)
Je m'en vais la chercher !
Gromovar a dit…
J'espère que tu aimeras.
Lhisbei a dit…
yep ça donne envie :)
Gromovar a dit…
C'est du bon.
Anudar a dit…
Je découvre ta chronique d'une nouvelle que j'avais beaucoup aimée, aussi... Belles idées à commencer par celle du parasite !
Gromovar a dit…
Un très beau texte en effet. Baxter, c'est du bon.