The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Le disciple favori de Jésus



Sortie du tome 3 de la série "Rex Mundi", déjà chroniquée ici.
L'uchronie d'Arvid Nelson est toujours imho une référence. Esotérisme, histoire déviante, politique intérieure et géopolitique, "Les rois perdus" brassent les idées, et les développent dans un style noir qui rappelle fortement les films de détective des années 50. Nelson livre un monde complexe et cohérent que bien des auteurs de romans uchroniques pourraient lui envier ; il pousse ainsi le luxe jusqu'à inclure des facsimilés fictifs de journaux dont les articles présentent et expliquent avec force détails les convulsions de la politique intérieure française ainsi que les nombreuses tensions internationales.
Dans ce monde en bouleversement et en attente d'une catharsis, des personnages machiavéliens luttent sans merci pour le pouvoir ou la vérité, sans considération pour les pertes collatérales. Le lecteur suit, fasciné, le grand jeu d'une révolution de palais qui s'annonce et d'un conflit mondial qui s'esquisse.
Petit regret, les deux derniers numéros du volume sont dessinés par d'autres illustrateurs, dont j'aime moins le style (problème récurrent dans les séries de comics).
Rex Mundi 3, Les rois perdus, Nelson, Johnson, Cox

Lu dans le cadre du challenge Winter Time Travel de Lhisbei.

Commentaires

Pitivier a dit…
Ce comics me fait diablement envie. Je pense que je vais finir par craquer.
Gromovar a dit…
Tu peux y aller les yeux fermés.

NB : Je présente toutes mes confuses à Cédric Ferrand qui déteste cordialement ce comic.
Cédric Ferrand a dit…
Ma vengeance sera terriiible.
Je frapperai quand tu t'y attendras le moins. En plus, je sais où tes enfants vont à l'école, sur quel poteau ton chien pisse...
Gromovar a dit…
Pitié, non ! Pas Médor !