Sortie du tome 3 de la série "
Rex Mundi", déjà chroniquée
ici.
L'uchronie d'Arvid Nelson est toujours imho une référence. Esotérisme, histoire déviante, politique intérieure et géopolitique, "
Les rois perdus" brassent les idées, et les développent dans un style noir qui rappelle fortement les films de détective des années 50. Nelson livre un monde complexe et cohérent que bien des auteurs de romans uchroniques pourraient lui envier ; il pousse ainsi le luxe jusqu'à inclure des facsimilés fictifs de journaux dont les articles présentent et expliquent avec force détails les convulsions de la politique intérieure française ainsi que les nombreuses tensions internationales.
Dans ce monde en bouleversement et en attente d'une catharsis, des personnages machiavéliens luttent sans merci pour le pouvoir ou la vérité, sans considération pour les pertes collatérales. Le lecteur suit, fasciné, le grand jeu d'une révolution de palais qui s'annonce et d'un conflit mondial qui s'esquisse.
Petit regret, les deux derniers numéros du volume sont dessinés par d'autres illustrateurs, dont j'aime moins le style (problème récurrent dans les séries de
comics).
Rex Mundi 3, Les rois perdus, Nelson, Johnson, CoxLu dans le cadre du
challenge Winter Time Travel de Lhisbei.
Commentaires
NB : Je présente toutes mes confuses à Cédric Ferrand qui déteste cordialement ce comic.
Je frapperai quand tu t'y attendras le moins. En plus, je sais où tes enfants vont à l'école, sur quel poteau ton chien pisse...