The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Néault, sors de mon corps (1)

Néault ayant fermé récemment sa petite boutique, je vais proposer ici une brève revue de comics. N'ayant pas les compétences de Néault, je vais écrire 4 lignes par comic là où il en aurait proposé 80, prouvant ainsi que si on sait toujours ce qu'on perd, on a du mal à imaginer ce qu'on gagne avant d'y être confronté.
Spécial dédicace à Néault qui m'a remis aux comics après des années d'interruption.



Sortie en anglais de "Chew 3". Après un épisode 2 que j'avais trouvé décevant, retour au très bon avec ce troisième opus. Les enquêtes policières reviennent, l'ancien personnage disparu du 1 (le méchant ? Savoy) fait son retour, une relation improbable se développe entre deux membres du FDA. C'est de nouveau très décalé, de nouveau très caustique, les qualités du premier volume sont présentes ici. Entre super riches répugnants, théorie du complot, ex psychotiques, et famille névrotique, Tony Chu poursuit sa quête de la vérité et de la justice, y compris dans un épisode hommage à Tarentino.
Chew 3, Just desserts, Layman, Guillory



Parution en anglais du tome 7 de "The boys". Toujours excellent, violent, sexuel, dérangeant, "The boys" c'est la quintessence du talent de Garth Ennis. Présentant pour la première fois un groupe de vrais héros, innocents comme des enfants et mêlant habilement vie publique et vie privée de ses "héros", il entraine le lecteur dans une histoire complexe où trahison, déception, faux-semblants sont la règle. Le groupe des "Boys" est au bord de l'implosion. Survivra-t-il ?
The boys 7, The innocents, Ennis, Robertson

Commentaires

Pitivier a dit…
The boys, ca fait un moment que je me dit qu'il faut que je m'y mette. Garth Ennis, c'est rarement mauvais.
Gromovar a dit…
Ca vaut la peine d'y jeter plus qu'un oeil.