The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Toujours excellent


Bon. Pour le tome 2 a la fin du mois de janvier que j'annonçais il y a quelques mois, je dois admettre un excès d'enthousiasme. Mais l'attente n'a pas été vaine.
Le tome 2 de "Sarah" conserve toutes les qualités du premier, et poursuit enquêtes et révélations à un rythme soutenu.
Le style est toujours angoissant comme rarement une BD parvient à l'être. On navigue entre survival, serial killer story, et affaires non-classées. Le découpage distille le suspense, et les nombreuses images sans texte servent le récit, ce qui est loin d'être toujours le cas avec ce type de cases.
C'est excellent. Ca se conclura dans un tome 3 dont je vais prudemment ne rien dire. A lire le soir, seul, à la faible lumière.
Sarah, t2, Bec, Raffaele

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