The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

No comment !


Je ne vais rien dire sur "Mindstar" car, l'ayant lu il y a au moins vingt ans, mes souvenirs ne sont pas assez nets pour soutenir une chronique.
Néanmoins je dois signaler à la foule en délire que la première série de Peter F. Hamilton (du grand Peter F. Hamilton ;-) est traduite pour la première fois en français.
Sûrement nantis des défauts d'un premier roman, "Mindstar" me laisse le bon souvenir d'un roman de style cyberpunk, plein d'action, situé dans une Angleterre pauvre, affaiblie par le réchauffement global et des années de dictature trotskyste.
Le héros de "Mindstar", reviendra par la suite, en France aussi je l'espère, dans deux autres romans "A quantum murder" et "The nanoflower", très typés Hard-SF.

Commentaires

arutha a dit…
Le titre me faisait de l'oeil dans les librairies. Mais j'avoue que j'hésitais beaucoup. Malgré mon engouement pour Hamilton. Je crois que tu m'as convaincu. Et pourtant on ne saurait être moins convaincant. ;o)
Ghislain a dit…
J'ai tenté de lire L'Etoile de Pandore mais j'ai du lâché l'affaire. Ca m'a paru trop lent, "dilué". Est ce que Mindstar et plus péchu ou il s'agit juste du style de Hamilton ?
Gromovar a dit…
@tous : Pour situer Mindstar par rapport au reste, c'est beaucoup plus cyberpunk, plus orienté action, il n'y a qu'un héros et pas une dizaine de fils narratifs, il y a trois titres dans la série mais chacun est indépendant, c'est simplement trois fois le même personnage, donc à la fin de Mindstar, l'histoire de Mindstar est terminée.
Anudar a dit…
Il faudrait que j'essaie, alors... Je me méfie un peu de Hamilton qui est capable du pire comme du meilleur. Et j'ai l'impression que plus on remonte dans le passé, plus il est capable du pire.

Un dictature trotskyste en Angleterre ? Je demande à voir ! C'est bien le dernier pays au monde qui pourrait tomber sur un pouvoir d'extrême-gauche, tiens...
Gromovar a dit…
Quand le roman commence, la dictature est terminée, mais il en reste de nombreuses traces, en particulier dans les mauvais souvenirs du héros.
Sur le plan du style c'est plutôt du roman noir, agrémenté de cyber.
El Jc a dit…
Je l'ai chopé des sa sortie, me reste a trouver le temps et là...
Gromovar a dit…
@El Jc : C'est la beauté tragique des livres. Dans le monde capitaliste marchand dans lequel nous vivons, la limite pour les livres n'est jamais monétaire, c'est le temps qui manque.