J'avais bien aimé
Il est difficile d'être un dieu des frêres Strougatski. J'ai donc acheté "
Stalker" d'un coeur léger et confiant, d'autant que la webcritique française est dithyrambique.
Juste à titre d'exemple :
Très poétique, lent et inquiétant,"Stalker" est aisément classifiable au rayon des “chefs-d’oeuvre inconnus”, in le
Cafard CosmiqueSa lecture confirmera au lecteur qu'il fait partie des grands classiques voire des chefs-d'oeuvre de la science fiction, in
Sci-Fi UniverseJe déduis de ce qui précéde que je suis un vrai bourrin car je me suis ennuyé ferme en lisant "
Stalker". Fondamentalement la situation n'évolue pas entre la première et la dernière page. Les aliens sont donc indifférents à l'Humanité. Leurs legs sont les détritus qu'ils ont oubliés au bord du chemin à la fin de leur pique-nique. Les humains n'ont aucunement les moyens de comprendre la technologie alien, ni leur psychologie, ni leur motivation. Ils nous sont totalement étrangers, et de toute façon, nous n'aurons sans doute plus jamais de "visite" de leur part. Il faut 200 pages pour s'en assurer mais on s'en doutait bien un peu dès le début. Je crois l'avoir déjà écrit ailleurs : pour passionner avec un long texte dont la progression dramatique est connue dès l'abord ou inexistante, il faut s'appeler Mishima et avoir écrit "
Une soif d'amour", ou Victor Hugo et "
L'homme qui rit", ou Dino Buzzati et "
Le désert des Tartares". Je ne crois pas que les frêres Strougatski en soient là.
Stalker, Arkadi et Boris StrougatskiL'avis de Lorkhan
Commentaires
@Guillaume44 : N'oublie pas que comme l'écrivait Nietzsche "Quand tu regardes en l'abime, l'abime aussi regarde en toi". Beware !
J'attendrai d'avoir lu Il est difficile d'être un dieu qui est dans ma pile avant de voir si je tente ma chance.
Les seuls pour qui j'ai chroniqué sont les gens de Ulike et mes deux chroniques n'étaient pas positives, mais je ne pourrais surement pas toujours le faire si je chroniquais très souvent, donc j'évite.
Le service de soupe, y compris involontaire, des tiers de confiance que sont les blogueurs à l'avantage des marques a été décrit prémonitoirement par William Gibson dans son roman "Pattern recognition". Il était fort ce Gibson, avant de devenir pas fort ;-)
Ce mauvais côté des choses est d'autant plus frustrant que j'aime beaucoup l'idée d'échanges et d'événements entre blogueurs qui se côtoient sur la toile, que ce soient les swaps ou les rencontres (comme aux Utopiales ou aux Imaginales); c'est sympa, convivial, bon enfant.
Voilà voilà, bon il nous aura fait papoter ce bouquin ;)
(Je ne lis donc pas ton article pour le moment)
PS j'avais vu uniquement le film, et "bien sur" joué au jeu.
Mais c'est un roman qui m'avait semblé un peu hermétique par certains côtés.
En règle générale, quand un livre me plait je le lis d'une traite. Pour celui-ci, ce ne fut pas le cas.
Bilan mitigé donc. J'ai bien aimé, mais sans plus. Quelques lenteurs par moment.
voila...
A+
Pas mal de bonnes idées, de belles ambiances, mais non, ça n'a pas fonctionné avec moi...