Les Chats d'Ulthar - Tanabe d'après Lovecraft

  Les Chats d'Ulthar : le nouveau Lovecraft par Tanabe dans une collection qui commence à devenir encyclopédique. Comme Le Molosse , ce volume adapte des nouvelles « courtes » plutôt qu'un texte long en une ou plusieurs parties. La qualité des adaptations est donc, comme dans tout recueil, inégale. Point important à noter : les trois textes se situent pour la première fois dans Les Contrées du Rêve , le monde onirique dunsanien imaginé par Lovecraft qu'arpentera Randolph Carter à la recherche de Kadath dans un prochain volume. Pour l'heure, et en attendant la suite, que contient ce recueil-ci ? Commençons par le deuxième texte, Les Chats d'Ulthar . Très connu, il donne son nom au livre et prend place, comme son nom l'indique, à Ulthar, une ville des Contrées du Rêve dans laquelle les chats sont omniprésents, une ville dans laquelle nul n'oserait faire de mal au moindre félin. Mais pourquoi ? Pastiche dunsanien, Les Chats d'Ulthar raconte, à travers ...

Feeblepunk


Des personnages de la myhtologie juive utilisés dans des aventures modernes, le thême de ce recueil de nouvelles me séduisait à priori ; j'aime les crossover, on ne se refait pas. Grosse déception à l'arrivée.
"Hebrewpunk" est une tentative de mettre les légendes juives à la sauce urban fantasy. Composé de quatres histoires courtes, l'ouvrage est globalement faible. Alors, allons-y !

The heist, cette ridicule histoire, la plus typée urban fantasy, nous fait assister au cambriolage d'une banque du sang par un trio composé d'un golem, d'un vampire juif immunisé aux croix, et d'un tzaddick (sorte d'immortel mage de la tradition juive). Grumf !

Transylvania mission, la seule qui trouve grâce à mes yeux, a un parfum plaisant de Inglorious basterds avec son vampire juif traquant les loups-garous nazis en Roumanie. Le style écrit et l'histoire racontée sont ici au niveau d'une publication, contrairement à The heist.

Uganda, succession de carnets et de fragments narrant la tentative de créer un Etat juif en Afrique de l'Est au début du XXème siècle. Un juif prendra peut-être un plaisir référentiel à voir Theodor Herzl intriguer mystiquement ; je me sens peu concerné.

The dope fiend, tentative d'adopter un style noir dans un récit aux accents par moment lovecraftiens mais malheureusement bien trop confus.

Au final, un recueil qui ne vaut peut-être que pour des lecteurs qui verront avec amusement les personnages dont leur parlait leur grand-mêre dans d'autres rôles. Que les autres passent leur chemin.

Hebrewpunk, Lavie Tidhar

Commentaires

Guillaume44 a dit…
Je ne connais pas tous ces derniers bouquins que tu chroniques, je découvre, je note tout ça :) Bon week-end.
Gromovar a dit…
L'achat d'un Kindle a provoqué ce qu'on appelle en économie un détournement de trafic, vers la littérature non traduite ;-)