The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

On steampunk

Parfois, je suis en parfait accord avec une interview. C'est le cas ici, et comme cela concerne des sujets qui nous intéressent tous, je viens lui donner le plus grand écho possible.

L'auteur s'appelle Lavie Tidhar et il est l'un des next big thing in steampunk. Il a donné une interview, à propos de son dernier roman "The bookman", à SignalSF. En voici un extrait :

"Technology has always been a kind of magic. And our lives today are suffused with a magic we can rarely fully comprehend. The Internet, mobile phones, reusable launch vehicles (RLVs), jet planes and stealth bombers, GPS and smart bombs, Google and Twitter and Facebook, PCs, satellites and a forty-year old flag on the moon... technological advances expand exponentially, and Victorian London represents the moment when technology exploded beyond a single person’s ability to understand the mechanisms underlying it. The lone scientist of Victorian romance has been replaced with a multinational corporation’s research centre. Dr. Frankenstein has given way to Xerox PARC.

Steampunk allows us to revisit the magic of technology and again to take ownership of it. When we view our world through the lens of the Victorian era we can better understand it - and our place in it. The politics, the technology, the turbulent forces of colonialism and nationalism of the Victorian era are still present in our own - as are the fiction and the magic and excitement of the period."


Signalons que Lavie Tidhar est aussi l'auteur d'un recueil de nouvelles fantastiques mélant traditions hébraïques et pulp action intitulé "Hebrewpunk". Un titre pareil, je dois me le procurer. So, more on the way.

Commentaires

Guillaume44 a dit…
C'est en effet un avis très juste sur le steampunk ! A noter sur ActSF l'interview de Sylvie Lainé qui a également une phrase fort juste sur la SF et son intérêt pour ce genre littéraire.
Gromovar a dit…
Jamais rien lu de Sylvie Lainé. Je devrais ?
Guillaume44 a dit…
Moi non plus, mais il parait qu'on passe à côté d'une plume agréable. Je la connais surtout pour être également chercheuse en sciences de l'information.