The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Homo homini lupus


Sur la Grande Guerre je ne suis jamais objectif. Et j'ai tendance à tout lire, tout aimer.
Je crois qu'ici c'est justifié.
"Notre mère la guerre" emmène le lecteur au coeur de l'apocalyptique conflagration sur les pas d'un gendarme enquêtant sur des meurtres de femme.
Cruauté de la hiérarchie, boucherie absurde, ahurissement des soldats confrontés à l'inimaginable, tout a déjà était dit, dessiné, écrit. Pourquoi ouvrir "Notre mère la guerre" alors ? Parce que c'est bien écrit, avec de longs dialogues qui sonnent juste et qui montrent qu'on connait Henri Barbusse, et que le graphisme, tout fait d'aquarelles, est superbe, reflétant par son imprécision celle de la situation et des sentiments, dans lesquels s'expriment toutes les misères humaines. Plongez avec moi au coeur de la grande Guerre vous ne le regretterez pas.
Notre mère la guerre, t1, Maël, Kris

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