Publié par
Gromovar
le
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications

Le début de "Holy fire" (70 à 80 pages) est passionnant. Bruce Sterling décrit une société gérontocratique et hygiéniste à l'extrême dans laquelle le contrôle social lié à la santé est permanent (sans doute la société vers laquelle nous nous acheminons à mon grand regret). Cette partie foisonne d'idées, de concepts. Puis l'héroïne part en Europe y vivre vraiment, loin de toute contrainte. Et là il ne se passe plus rien d'intéressant à part les tribulations d'une vieille femme rajeunie par un traitement d'avant-garde qui découvre à presque 100 ans qu'on peut vivre très longtemps une vie qui n'apporte rien, et que le "feu sacré" consiste à vivre pleinement pour le temps qu'on a.
Un quart du livre vaut la peine d'être lu. Il aurait mieux valu en faire un essai.
PS : Décidément "Le feu sacré" est un titre à éviter, je me souviens d'un très mauvais roman d'Isi Beller qui s'intitulait aussi comme ça.
Holy fire, Bruce Sterling
Commentaires
Le héros est un "évangéliste" rémunéré.
Quant à "mieux aurait fallu en faire un essai", c'est sensiblement ce que j'ai dit de biens d'autres "romans", parmi lesquels 1984 et Le meilleur des mondes, dont la qualité littéraire m'a laissé de marbre. J'ai toujours eu le sentiment que si c'était des romans, c'était davantage pour toucher un plus large public que pour autre chose.
Pas totalement d'accord pour ce qui concerne 1984 et Brave new world :-)
http://www.revue-solaris.com/index/fictions.htm