The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

On les grignotte


Après une histoire éditoriale un peu heurtée, les tomes 1 et 2 des "Sentinelles" sortent chez Delcourt (édité, merci anonyme). A travers une poignante histoire steampunk advenant pendant la première guerre mondiale, cette série racontera la grande conflagration au rythme d'un album par année et bataille marquante. Le héros en est un cyborg créé par l'armée française, pour gagner la guerre comme il se doit. Scientifique pacifiste enrôlé à son corps défendant, il participe au massacre dans l'espoir de l'abréger.
Le scénario est passionnant et le graphisme d'Enrique Breccia, vénérable dessinateur et illustrateur argentin est coloré, évocateur, réaliste y compris dans l'abjection, et très original.
Les sentinelles vol. 1 et 2, Dorison, Breccia

Commentaires

Anonyme a dit…
Visiblement c'est plutôt édité chez Delcourt que chez Soleil ;)

Sinon çà a l'air assez alléchant, j'ajoute le titre sur ma pile de choses à lire à l'occasion, merci pour la découverte.
Gromovar a dit…
Je suis un âne :-)))
Je ne sais pas ce qui m'a pris.