Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

On les grignotte


Après une histoire éditoriale un peu heurtée, les tomes 1 et 2 des "Sentinelles" sortent chez Delcourt (édité, merci anonyme). A travers une poignante histoire steampunk advenant pendant la première guerre mondiale, cette série racontera la grande conflagration au rythme d'un album par année et bataille marquante. Le héros en est un cyborg créé par l'armée française, pour gagner la guerre comme il se doit. Scientifique pacifiste enrôlé à son corps défendant, il participe au massacre dans l'espoir de l'abréger.
Le scénario est passionnant et le graphisme d'Enrique Breccia, vénérable dessinateur et illustrateur argentin est coloré, évocateur, réaliste y compris dans l'abjection, et très original.
Les sentinelles vol. 1 et 2, Dorison, Breccia

Commentaires

Anonyme a dit…
Visiblement c'est plutôt édité chez Delcourt que chez Soleil ;)

Sinon çà a l'air assez alléchant, j'ajoute le titre sur ma pile de choses à lire à l'occasion, merci pour la découverte.
Gromovar a dit…
Je suis un âne :-)))
Je ne sais pas ce qui m'a pris.