The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Glacial


Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur "Velum" alors je ne vais pas faire preuve d'originalité. "Velum" est un roman qui décrit une guerre multiverselle entre anges et anges déchus. Cette guerre se déroule simultanément dans tous les mondes et tous les temps, et elle met en scène une multitude d'avatars de quelques personnalités marquantes. Ultra référencé, le livre évoque plusieurs mythes antiques, manifestations hic et nunc de la guerre du Multivers ; il fait penser suivant les pages à Lovecraft, Borges, Moorcock, Reich, Jung, etc... Ecrit comme un assemblage de fragments brefs, il est ainsi doté d'une narration qui évoque le Ulysse de James Joyce.
"Velum" est donc un très bel exercice de style, érudit et plutôt réussi, clairement larger than life MAIS on s'y ennuie à mourir. Aucun personnage n'a assez de chair pour accrocher le lecteur. Pour parler clair, on se fout de ce qui peut leur arriver. Enclore l'éternité en 500 pages oblige à négliger les personnages, c'est le défaut rédhibitoire de "Velum". Qui peut aimer "Velum" alors ? Les amateurs de mythologie, les gens qui ont aimé "Le Silmarillion" de Tolkien ou "Diaspora" de Greg Egan par exemple.
Velum, Hal Duncan

L'avis détaillé de Nébal

L'avis détaillé d'Efelle

Commentaires

arutha a dit…
J'aime m'attacher aux personnages.
Je n'ai pas pu finir le Silmarillion.
Alors ! Mal bar' le père Arutha dans le rôle du coeur de cible ?
Probab' que oui.
Gromovar a dit…
Passe au large, mon gars.
La liseuse a dit…
Je n'ai pas non plus accroché. J'ai mis du temps à le finir. Mais le côté mythologie était passionnant. c'est toujours ça.
Gromovar a dit…
J'attaque bientôt "Des choses fragiles".
Martlet a dit…
salut !

C'est un bouquin qui à l'air de polariser les avis.

Je ne l'ai pas lu, parce-que je pense que je serais exactement du même avis que toi. Je vais sûrement attendre de voir ce que Duncan écrit dans le futur, pour me faire un avis.
Efelle a dit…
Moi j'ai bien aimé même si je dois reconnaître qu'il est impossible de le lire dans le train ou le métro.
Gromovar a dit…
Tu as posté dessus ?
Efelle a dit…
Ouaip :
http://efelle.canalblog.com/archives/2008/10/31/11181349.html
Gromovar a dit…
OK. Je linke.