The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

BOF


Sympathique mais infiniment trop adolescent dans ses thèmes comme dans son écriture, notamment par son côté déclamatif. Mais ceci explique aussi que les jeunes filles gothiques tombent en pâmoison en le lisant. Alors, comme le disait Bruno Etienne, "choisis ton camp, camarade".
Déchirures, Sire Cédric

Commentaires

Serafina a dit…
Oh ? J'avais bien aimé Angemort du meme auteur. Déchirure est dans ma liste a lire, mais du coup je suis un peu refroidie.
Gromovar a dit…
Dans Angemort (que je n'ai pas lu) il y a, parait-il, plusieurs personnages du recueil Déchirures. Le recueil fait très "je suis gothique, j'écris du gothique et il faut que ça sonne gothique et désespéré" (les critiques excellentes de D-Side et Elegy sont de ce point de vue éclairantes). On peut acheter si on est un collectionneur ou un gothique invétéré, mais sinon c'est trop en chantier encore. Son roman "L'enfant des cimetières" est très bien en revanche si tu veux relire du Sire C. Le style est bien plus abouti et il évite l'écueil d'utiliser des personnages marginaux archétypiques.