The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Bien mieux


"Soeur Ynolde" est le deuxième (et pour l'instant dernier) volume de la pentalogie du Panca de Pierre Bordage. Il fait suite à "Frère Ewen", chroniqué ici.
On retrouve dans "Soeur Ynolde" ce qui fait la qualité des romans de Bordage, sur lesquels j'ai déjà longuement disserté dans deux posts précédents, sans les défauts du premier tome. Ici on ne geint pas. Ca fait du bien. Reste le mélange de SF et de fantastique, typique de l'auteur, qui fait que ces livres ressemblent à des récits mythologiques. Le destin y joue un rôle central et les choses s'y passent parce qu'elles doivent s'y passer. J'ai déjà écrit que la liaison SF/Fantastique se faisait sans problème, c'est encore le cas ici. Et c'est un grand plaisir de lecture parce que c'est de la grande aventure. Les deux personnages principaux sont passionnants, avec une mention spéciale pour le superbe assassin Silf. Après le sentiment mitigé du premier, j'attends maintenant avec impatience le tome suivant.
Soeur Ynolde, Pierre Bordage

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