The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Juste deux mots


Juste deux mots pour dire le plaisir extrême que j'ai eu à lire deux Marvel Deluxe parus dans les derniers mois. Je serai bref car Néault en parle bien mieux que moi ici et .
Du grand Daredevil dans "Sous l'Aile du Diable" et de l'énorme X-Men dans "Surdoués". Daredevil, "l'ange" de Hell's Kitchen, est plus tragique que jamais, opposé comme toujours à sa némésis Le Caïd, déchiré et torturé par le grand écart permanent entre ses deux vies, entouré de superbes femmes qu'il ne peut garder. Quand aux X-Men de Joss Whedon, ils sont matures, adultes, loin de la jeunisation/mangaïsation de certaines séries récentes. Ils reviennent sur leurs fondamentaux et je ne peux en dire plus sous peine de spoiler. En tout cas, Brian K. Vaughan écrit dans la préface que les vieux lecteurs des X-Men retrouveront les sensations et l'excitation de leur jeunesse car les vibrations sont les mêmes. Je suis toujours très dubitatif sur ce genre d'affirmation, et pourtant là je dois admettre que c'est vrai. J'ai été excité comme je ne l'avais pas été depuis longtemps, mais surtout ça avait le goût d'une madeleine proustienne.
Au-delà de toutes ces considérations, ce qui m'a surtout ébloui dans ces deux albums, et ce pour quoi je les conseille vivement à l'achat, c'est la qualité exceptionnelle des graphismes. Ils sont modernes, dynamiques, jamais mangaïfiés ni abscons, les visages sont beaux, les costumes aussi, les corps sont athlétiques et, last but not least, la mise en couleurs est de très grande qualité. Ce sont des graphismes dont je peux tomber amoureux.
Astonishing X-Men 1, Surdoués
Daredevil, Sous l'aile du Diable

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